Immigration – Algérie visas et voyages – Les loyers en France restent un sujet brûlant, notamment parmi les Algériens établis dans l’Hexagone.
À Paris, la tension sur le marché de la location s’aggrave, au point où même les logements pratiquant des compléments de loyer suscitent une demande extrême. La pénurie de logements dans la capitale place les propriétaires en position de force, attirant des centaines de candidatures pour chaque appartement mis en location.
Un exemple récent frappant provient de Beanstock, une plateforme de gestion locative. Un logement de seulement 10,48 m² dans le 10e arrondissement, proposé à 610 euros par mois, a reçu pas moins de 765 candidatures en moins de 7 jours. Parmi les candidats, certains étaient d’origine algérienne, exprimant leur impatience sur les réseaux sociaux en attendant de visiter cet appartement tant convoité.
Beanstock justifie cet afflux de demandes en soulignant les efforts considérables du propriétaire pour assurer le confort du futur locataire. Le studio a été entièrement rénové avec soin, offrant une qualité de rénovation optimale et une performance énergétique élevée (DPE D). De plus, il est bien équipé, comprenant un téléviseur, un lave-linge, un grille-pain, de la vaisselle de qualité, ainsi qu’une décoration soignée.
Cette tension locative est également justifiée par les importants travaux de rénovation entrepris pour le bien-être du locataire. Le loyer de base s’élève à 414 euros, auquel s’ajoutent 60 euros de charges mensuelles et 136 euros de complément de loyer, le tout étant scrupuleusement mentionné dans le bail. La notion juridique du complément de loyer reste néanmoins assez floue, bien qu’elle permette de dépasser les plafonds de loyer si le bien présente des caractéristiques exceptionnelles, telles que des éléments de confort ou une vue sur un monument historique.
La tension sur le marché locatif ne fera que s’aggraver dans les mois à venir. La demande est forte, tandis que l’offre s’affaiblit en raison de la hausse des taux d’intérêt, qui dissuade les investisseurs immobiliers, ainsi que de la future interdiction de la location des logements énergivores, créant ainsi un contexte difficile pour les locataires en quête de logements abordables à Paris.
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