Algérie actualité, France – Un récent vol de la compagnie aérienne française Transavia, assurant la liaison Oran-Paris, a été marqué par des événements mouvementés, forçant le déroutement de l’aéronef vers l’aéroport de Toulouse-Blagnac, en Haute-Garonne, le 2 décembre. Les circonstances comprenaient un passager de 67 ans ayant fait un malaise en vol, nécessitant une intervention médicale, et un autre passager, un Franco-Algérien de 24 ans, manifestant un comportement incontrôlable, entraînant une intervention policière.
En premier lieu, un homme âgé de 67 ans, accompagné de son épouse, a connu des complications de santé en plein vol, ressentant un malaise et une gêne respiratoire. Les sapeurs-pompiers ont pris en charge le passager à l’atterrissage, le transportant ensuite au centre hospitalier universitaire de Rangueil. Heureusement, son pronostic vital n’était pas engagé, apportant un soulagement face à la situation médicale critique.
Cependant, l’incident sur ce vol Transavia au départ de l’Algérie vers la France ne s’arrête pas là. Un autre passager, âgé de 24 ans, a perturbé le vol en manifestant un comportement agressif envers le personnel navigant, proférant des insultes et des menaces de mort. À son débarquement à l’aéroport de Toulouse, il a été interpellé par la police aux frontières (PAF) pour entrave à la circulation d’un aéronef et menaces de mort. Les raisons précises de son comportement demeurent encore inconnues.
La mère du suspect, voyageant également à bord, a expliqué aux autorités qu’il souffrait de dépression et a remis une ordonnance médicamenteuse à son nom. Les informations suggèrent qu’il pourrait être schizophrène et ne pas suivre son traitement médicamenteux, une donnée non communiquée à l’équipage avant l’embarquement.
Fares C., le Franco-Algérien de 24 ans, était déjà connu au Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) pour diverses affaires, dont des violences volontaires, trafic de stupéfiants et proxénétisme. Une source policière indique qu’il est « visiblement un individu très défavorablement connu dans sa ville de Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. »
Le mis en cause, après sa garde à vue, a été examiné par un médecin puis admis aux urgences psychiatriques de l’hôpital Purpan, avant d’être hospitalisé d’office. Sa mère a également décidé de débarquer à Toulouse, n’étant pas impliquée dans l’incident à bord.
Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer parmi les passagers et le personnel navigant. Malgré ces incidents, l’avion a pu reprendre son trajet vers sa destination finale, l’aéroport d’Orly à Paris. Le parquet de Toulouse a confirmé les deux incidents, précisant que le déroutement était « déjà prévu » avant que le passager perturbateur n’agresse l’équipage. Le commandant de bord et son personnel devaient déposer plainte à leur arrivée à Paris, soulignant l’importance de documenter ces événements pour des procédures légales ultérieures.
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