Algérie actualité– Le procès en appel de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout s’est ouvert hier, 28 octobre, devant la cour d’Alger. L’homme d’affaires est poursuivi pour des faits ayant trait à la corruption.
En effet, les faits pour lesquels est poursuivi Mahieddine Tahkout concernent notamment l’activité du montage automobile. Les marchés dont il a bénéficié, dans le domaine du transport universitaire, font également l’objet d’un intérêt de la part de la justice. Lors de l’audience d’hier, il a ainsi été révélé que Mahieddine Tahkout aurait bénéficié de marchés d’une valeur de pas moins de 3000 milliards de centimes. Il s’agit là de la valeur des marchés qu’il a obtenus dans le cadre du transport universitaire.
Outre Mahieddine Tahkout, la justice poursuit également plusieurs anciens responsables dans le cadre de ce procès. Il s’agit notamment des deux anciens premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. Les anciens ministres de l’industrie, Youcef Yousfi et Abdesslam Bouchouareb font également partie des accusés.
De lourdes condamnations lors du premier procès de Mahieddine Tahkout
En outre, il est à signaler que de lourdes condamnations ont été prononcées lors du procès de première instance. Ainsi, le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a condamné le principal accusé à 16 ans de prison et 8 millions de dinars d’amende. Rachid, Hamid et Billal Tahkout avaient, quant à eux, écopé de 7 ans de prison tandis que Nacer Tahkout a été condamné à 3 ans de prison. Les membres de la famille Tahkout ont tous écopé de 8 millions de dinars d’amende lors de ce procès.
Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal avaient, pour leur part, écopé de 10 ans de prison et 500.000 Dinars d’amende chacun. Abdeslam Bouchouareb, ancien ministre de l’industrie en fuite à l’étranger, avait quant à lui écopé de 20 ans de prison et de 2 millions de dinars d’amende.
Par ailleurs, le tribunal de Sidi M’hamed avait également ordonné le gel de tous les comptes bancaires des sociétés de Tahkout, la confiscation des matériels et l’exclusion des marchés publics pendant 5 ans.
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