Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a une nouvelle fois réaffirmé l’engagement de l’État algérien à garantir un accès suffisant et durable à l’eau potable pour tous les citoyens. En inaugurant l’usine de dessalement de Cap Djinet 2, dans la wilaya de Boumerdès, il a tenu à rappeler que la gestion de l’eau est une priorité nationale et que des solutions concrètes sont mises en place pour pallier le stress hydrique que connaît le pays.
Fier des avancées réalisées dans ce domaine, le chef de l’État a mis en avant le travail des ingénieurs et des techniciens algériens qui ont su, en un temps record, livrer une infrastructure stratégique. Cette usine, entièrement conçue et construite par des Algériens, marque un tournant dans la politique de gestion des ressources hydriques du pays. Il a insisté sur l’importance de ces réalisations, non seulement pour répondre aux besoins immédiats de la population, mais aussi pour poser les bases d’une expertise nationale dans le domaine du dessalement de l’eau de mer.
« Comme je l’ai dit lors de l’inauguration des trois usines de dessalement de l’eau de mer ayant précédé l’usine Cap Djinet 2, c’est une immense fierté de remplir un devoir pour lequel nos valeureux chouhada se sont sacrifiés durant la Révolution. Aujourd’hui, nous concrétisons leurs rêves, particulièrement en ce mois de mars, mois des chouhada durant lequel la plupart des chefs de la glorieuse Révolution de libération sont tombés en martyrs », a notamment affirmé le président de la République.
« Puisque nous sommes dans le contexte de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération, il importe de relier les événements et les réalisations afin de nous souvenir de ce qu’ont accompli nos aïeux, qui ont affronté les armées les plus puissantes durant la glorieuse Révolution. Grâce à Dieu, nous ne pouvons qu’être fiers et nous réjouir de ce que nos enfants ont réalisé pour notre cher pays », a-t-il ajouté.
Le président Tebboune a également abordé la question de la sécheresse et des faibles précipitations qui impactent le pays depuis plusieurs années. Face à ces défis, l’Algérie ne peut se permettre d’attendre passivement le retour des pluies, a-t-il martelé. Le recours au dessalement de l’eau de mer devient ainsi une nécessité et une réponse adaptée aux enjeux climatiques et environnementaux actuels. Ce projet s’inscrit dans une vision à long terme visant à garantir l’autonomie hydrique du pays, tout en préservant les nappes phréatiques et les ressources naturelles.
Abdelmadjid Tebboune a tenu à féliciter tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette infrastructure d’envergure, depuis les concepteurs jusqu’aux ouvriers qui ont œuvré sur le terrain. Il a salué le savoir-faire national qui s’est développé au fil des ans et qui permet aujourd’hui à l’Algérie de maîtriser des technologies de pointe dans plusieurs domaines, y compris l’hydraulique. L’usine de Cap Djinet 2 n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans un programme national visant à doter le pays de plusieurs infrastructures similaires afin d’assurer une répartition équitable de l’eau sur tout le territoire.
Soucieux de renforcer cette dynamique, Tebboune a rencontré un groupe de jeunes en formation dans le domaine du dessalement. Il a souligné l’importance de cette nouvelle génération de spécialistes, appelés à jouer un rôle central dans la gestion et l’exploitation de ces installations. Selon lui, la création de cette « école algérienne du dessalement » ouvre la voie à une autonomie accrue et à une expertise qui pourrait, à terme, positionner l’Algérie comme un leader régional dans ce secteur.
Dans un message clair adressé aux citoyens, le président de la République a insisté sur l’engagement indéfectible de l’État à garantir un accès équitable à l’eau potable. « Nous allons tenir notre engagement avec le citoyen. On ne le laissera pas dans la soif », a-t-il déclaré avec force, réaffirmant que toutes les mesures seront prises pour répondre aux besoins des Algériens.
Avec la mise en service de cette nouvelle usine, l’Algérie franchit une étape supplémentaire vers son indépendance hydrique. La route reste longue, mais les efforts engagés démontrent une volonté politique forte et un engagement concret en faveur du bien-être des citoyens. L’objectif est clair : ne jamais revivre les pénuries du passé et assurer un avenir où l’accès à l’eau ne sera plus une préoccupation pour la population.
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