Prix des billets vers l’Algérie : nouvelle polémique et graves accusations

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Voyages et immigration – Les prix des billets à destination de l’Algérie soulèvent de nouveau la polémique après des accusations de « racket » portées par le député Abdelouahab Yagoubi.

Alors que le gouvernement algérien a ouvert les frontières nationales depuis plus de six mois, les membres de la diaspora continuent de pointer du doigt plusieurs manques dans cette procédure. Parmi les aspects qui font le plus polémique figurent notamment les prix des billets.

Au départ de la France, où réside la plus importante communauté d’algériens expatriés, les tarifs se maintiennent à des niveaux très élevés. Pour le mois de janvier prochain, il faut ainsi compter jusqu’à plus de 700 euros pour un aller simple sur la ligne Paris-Alger.

La compagnie nationale Air Algérie, qui suscite souvent la colère sur ce point, pratique pourtant des prix raisonnables en comparaison avec ses concurrentes étrangères. Ainsi, le prix d’un aller simple sur la ligne Paris-Alger est en moyenne de 500 euros chez la compagnie nationale, alors qu’il atteint plus de 700 euros chez des compagnies comme Volotea, pourtant réputées spécialisées dans les vols à prix réduit.

Prix des billets pour l’Algérie : un « procédé de racket »

Dans ce contexte, le député Abdelouahab Yagoubi est encore une fois revenu à la charge au sujet des prix des billets vers l’Algérie, qu’il a qualifiés de « racket ». Dans une publication sur sa page Facebook officielle, le représentant de la communauté nationale dans la zone France-Nord a ainsi appelé le gouvernement à intervenir en urgence afin de trouver une solution à ce problème.

« Face à une pénurie artificielle de sièges à la réservation, imposée par une restriction administrative injustifiée du nombre de vols, un remède conjoncturel urgent devra réguler les prix des vols à destination de l’Algérie. », a-t-il écrit ce samedi.

Le même élu estime ainsi que « les alternatives structurelles devraient être envisagées à moyen terme pour sortir de l’exception algérienne en pratique du « procédé de racket » dans le transport aérien. ».

« À quand les responsables du secteur assumeront leurs responsabilités et réagiront efficacement à ces préoccupations légitimes de nos concitoyens ? », s’est-il interrogé.

Toujours sur la question des prix des billets, il est à rappeler que le premier ministre, Aymen Benabderrahmane avait annoncé il y a quelques semaines la création d’une commission d’enquête chargée de ce dossier. Néanmoins, ladite commission n’a toujours pas rendu ses conclusions, et aucune mesure n’est envisagée à l’heure actuelle pour faire face à ce problème.

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