Dans le tumulte élégant de la Croisette de Cannes, une apparition n’a pas manqué de faire crépiter les flashs ce vendredi soir : Lyna Khoudri, actrice franco-algérienne en pleine ascension, est apparue aux côtés de Karim Benzema. Une image qui fait déjà le tour des réseaux et qui soulève une question brûlante : qui est vraiment Lyna Khoudri, la franco-algérienne qui s’est affichée avec Benzema ? Lyna Khoudri, qui multiplie les apparitions remarquées dans le cinéma d’auteur comme dans les productions grand public, n’en est pas à son premier coup d’éclat à Cannes. Mais cette fois, entre glamour, cinéma et romance supposée, l’actrice semble s’imposer dans une toute nouvelle dimension médiatique.
Lyna Khoudri, la franco-algérienne qui s’est affichée main dans la main avec Benzema, revient cette année à Cannes avec deux films qui symbolisent la diversité et l’engagement de son parcours. D’un côté, 13 jours, 13 nuits de Martin Bourboulon, une œuvre sensible présentée hors compétition ; de l’autre, Les Aigles de la République de Tarik Saleh, en lice pour la Palme d’Or. Deux registres très différents, mais portés par une même ambition artistique. Et cela n’étonnera personne, car depuis ses débuts, Lyna Khoudri ne choisit jamais ses projets au hasard.
Derrière cette silhouette gracile et ce regard intense se cache une actrice au parcours à la fois atypique et exemplaire. Lyna Khoudri, qui s’est récemment affichée avec Karim Benzema, est née en Algérie, dans une famille tournée vers la culture et les mots : un père journaliste, une mère professeure de violon. Installée en France dès l’adolescence, elle obtient à 18 ans son baccalauréat théâtre et la nationalité française. Très vite, les planches du théâtre cèdent la place aux plateaux de tournage. Un premier rôle marquant dans Les Bienheureux de Sofia Djama, puis une explosion de notoriété avec Papicha de Mounia Meddour. Ce film, ode à la jeunesse algérienne féminine en quête de liberté, marque un tournant. Lyna Khoudri y incarne une étudiante courageuse dans l’Algérie des années 1990. Le film séduit à Cannes, émeut à travers le monde, et offre à Lyna Khoudri le César du Meilleur Espoir Féminin.
Depuis, sa carrière est une succession de choix audacieux et de collaborations prestigieuses. Avec Gagarine, elle explore la banlieue parisienne avec poésie. Dans The French Dispatch, elle s’invite dans l’univers fantasque de Wes Anderson. Elle porte aussi Haute Couture, s’engage avec Nos Frangins, et plus récemment, elle incarne Constance Bonacieux dans Les Trois Mousquetaires, prouvant qu’elle peut passer avec aisance du cinéma indépendant aux fresques historiques. À chaque fois, une exigence : celle d’un cinéma porteur de sens. Lyna Khoudri, la franco-algérienne qui s’est affichée avec Benzema, n’est pas qu’un visage ; c’est une voix, une présence, une conviction.
C’est justement cette rigueur qui séduit les cinéastes. Elle confiait récemment à Vanity Fair ne vouloir travailler que sur des projets à forte identité. Seule compte pour elle l’authenticité du récit, l’intensité du personnage. Il ne s’agit pas de jouer, mais de s’incarner. C’est ainsi qu’elle décrit sa passion pour le travail de Cédric Jimenez, l’univers de Wes Anderson, ou encore la précision de Martin Bourboulon. Cette recherche d’absolu, doublée d’une conscience artistique aiguë, fait d’elle une actrice à part.