En pleine période estivale, une bonne nouvelle attend plusieurs millions de contribuables, notamment les Algériens résidant en France, avec l’annonce du remboursement des impôts. Ce remboursement du fisc, qui concerne une large partie de la population ayant déclaré leurs revenus au printemps, inclut aussi de nombreux Algériens vivant en France, souvent surpris par la procédure, ses délais et ses critères d’éligibilité. À l’aube du 25 juillet et du 1er août, deux dates clés, le processus s’intensifie et le virement tant attendu se précise pour les contribuables concernés par ce remboursement, y compris parmi les Algériens installés en France.
Le système fiscal français repose sur un ajustement basé sur la déclaration annuelle. Après avoir rempli leur déclaration de revenus, les Algériens résidant en France peuvent découvrir trois scénarios possibles dans leur avis d’imposition : aucun paiement requis, un solde à régler ou un remboursement à percevoir. C’est ce dernier cas qui attire l’attention, surtout pour ceux dont la situation familiale ou professionnelle a évolué : naissance d’un enfant, mariage, baisse de revenus ou modification du taux de prélèvement à la source. Ces éléments, s’ils ont été déclarés avec un décalage, peuvent générer un trop-perçu que la Direction générale des finances publiques s’engage à rembourser automatiquement.
Les Algériens installés en France ayant droit à ce remboursement n’ont aucune démarche à effectuer : les virements sont automatiques et apparaîtront sur le compte bancaire enregistré auprès de l’administration fiscale. Il portera le libellé « REMB IMPOT REVENUS » et proviendra de « DGFIP FINANCES PUBLIQUES ». Toutefois, pour ceux qui n’ont pas renseigné leurs coordonnées bancaires à temps, un chèque sera émis et envoyé par voie postale. Cette mesure s’applique aussi aux Algériens qui, pour diverses raisons administratives ou techniques, ne disposent pas encore d’un compte bancaire français en règle.
Les sommes versées lors de ce remboursement peuvent être conséquentes. L’année dernière, les foyers français concernés ont perçu en moyenne 908 euros. Une partie importante de ces bénéficiaires était composée de ressortissants algériens. Cette tendance se maintient, car un grand nombre d’Algériens vivant en France travaillent dans des secteurs concernés par les crédits d’impôt ou par des dispositifs fiscaux spécifiques, ce qui renforce leur éligibilité à un remboursement annuel.
La régularisation automatique prévue à partir du 25 juillet puis du 1er août est alignée avec la publication des avis d’imposition dans l’espace personnel des contribuables sur impots.gouv.fr. Ceux qui reçoivent encore l’avis papier le recevront entre le 24 juillet et le 28 août. Les Algériens concernés par ce remboursement pourront donc consulter leur compte en ligne ou attendre leur courrier pour confirmation du montant.
À l’inverse, si un solde reste à payer, les modalités de prélèvement sont également clairement définies. Si le montant dû est inférieur à 300 euros, un seul prélèvement interviendra le 25 septembre. Pour les montants supérieurs, les prélèvements seront étalés sur quatre échéances : le 25 septembre, le 27 octobre, le 27 novembre et le 29 décembre. Le tout sera effectué sur le compte bancaire renseigné, avec possibilité de modification jusqu’au 14 septembre. Une précision importante à noter pour les Algériens vivant en France, parfois confrontés à des changements de coordonnées bancaires liés à un retour temporaire en Algérie ou à une nouvelle domiciliation.
L’administration fiscale française, via la DGFiP, continue ainsi d’assurer un processus de remboursement structuré, accessible et fiable. Les Algériens établis en France, nombreux à être concernés par ces ajustements, doivent veiller à la régularité de leurs déclarations et au bon suivi de leurs informations personnelles pour garantir la réception rapide et correcte de leur remboursement. Ce dispositif, bien que technique, offre chaque année une bouffée d’oxygène financière bienvenue à des millions de foyers, y compris parmi la communauté algérienne de France.