Voyages et immigration – Le Dr Rachid Belhadj, chef de service de médecine légale au CHU Mustapha Bacha à Alger et président du syndicat des professeurs et chercheurs universitaires, s’est étalé sur la question d’une réouverture totale des frontières algériennes et sur le protocole sanitaire, qui suscite de vives polémiques en Algérie.
Invité ce matin dans une émission diffusée sur Echourouk TV, le spécialiste a affirmé que « ce n’est actuellement pas possible de procéder à la réouverture totale des frontières algériennes, et ce pour mieux contrôler la situation sanitaire en Algérie, qui reste quand même inquiétante. ». « La décision d’une réouverture partielle de l’espace aérien est pertinente, sachant surtout que de nouveaux cas de contaminations à la Covid-19 sont toujours détectés. Tout le monde sait pertinemment comment le virus s’est introduit en sol algérien. », a-t-il ajouté.
Dans un autre contexte, le spécialiste s’est dit optimiste quant à une amélioration de la situation sanitaire, d’ici le mois de novembre prochain. « D’ici le mois de novembre 2021, deux ans se seront écoulées, depuis l’apparition du Coronavirus. Les études démontrent que les virus sont beaucoup moins offensifs, après cette période.», a-t-il précisé.
Lire aussi : Réouverture des frontières algériennes, passeport sanitaire : les précisions de Bekkat Berkani
Pas de réouverture totale des frontières algériennes dans l’immédiat : qu’est il du protocole sanitaire ?
Par ailleurs, Rachid Belhadj s’est également exprimé au sujet de l’épineuse question du protocole sanitaire mis en place par le ministère de la santé. « L’entrée des voyageurs se fera toujours suivant un protocole sanitaire strict, qui sera appliqué sur toutes les personnes embarquant à bord des vols à destination de l’Algérie. Ces personnes devront continuer à subir des tests PCR à leur arrivée », a-t-il signalé.
Néanmoins, le président du syndicat des professeurs et chercheurs universitaires n’a en aucun cas abordé de la question de l’isolement obligatoire s’étalant sur une durée de 5 jours. Cette disposition devrait être supprimée dans les mois à venir, pour faciliter l’entrée en territoire algérien, suite aux préconisations de plusieurs membres du comité scientifique, à l’instar du Dr Bekkat Berkani. « On peut faire signer aux passagers un engagement d’isolement et de restriction d’activité en plus d’un double dépistage au départ et à l’arrivée. C’est largement suffisant. », avait récemment suggéré ce dernier.
Lire également :