Actualité – La Suisse aurait obtenu l’accord des autorités algériennes pour le renvoi de quelques 600 sans papiers algériens se trouvant sur son territoire. C’est en tout cas ce qu’a indiqué la ministre suisse de la justice et de la police Karin Keller Sutter.
La conseillère fédérale suisse avait effectué une visite à Alger le 24 mars dernier, lors de laquelle elle a notamment abordé la question des sans papiers algériens se trouvant sur le territoire helvétique. Cette question reste, pour rappel, au cœur des relations entre l’Europe et les pays africains, dont l’Algérie, et ce depuis plusieurs années. L’Union Européenne a d’ailleurs annoncé l’établissement d’une liste de 13 pays peu coopératifs dans ce domaine, qui risquent des restrictions sur les visas Schengen dans le cas où ils continueraient à refuser de délivrer les documents nécessaires au renvoi de leurs ressortissants se trouvant en situation irrégulière sur le vieux continent.
En novembre dernier, le ministre français de l’Intérieur avait également effectué une tournée dans plusieurs pays, dont l’Algérie pour notamment renforcer la coopération en matière d’expulsion des ressortissants de ces pays se trouvant en France en situation irrégulière. Gérald Darmanin avait d’ailleurs remis à cette occasion une liste de sans-papiers algériens que son pays souhaite expulser pour cause de radicalisation islamiste.
Sans papiers en Europe : la Suisse va expulser 600 algériens
La Suisse compte, de son côté, expulser quelques 600 sans papiers algériens se trouvant sur son territoire. La ministre de la justice et de la police de la fédération helvétique, Karin Keller Sutter qui a effectué une visite à Alger le 24 mars dernier, aurait d’ailleurs obtenu l’accord des autorités algériennes pour l’expulsion de ces personnes. C’est en tout cas ce qu’elle a indiqué lors d’un entretien à Radio télévision suisse (RTS) cette semaine. Dans ce sens, la même responsable a indiqué avoir eu des discussions avec plusieurs responsables algériens, qui se serait dits « prêts » à accueillir leurs citoyens se trouvant en Suisse en situation irrégulière « une fois les frontières rouvertes ».
« Mais nous avons convenu de trouver des solutions. Ce qui est important, c’est de trouver des solutions pratiques malgré ces restrictions. Des réunions techniques doivent se poursuivre entre les deux États.», a indiqué la même responsable.
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