Tempête Benjamin : 18 départements toujours en alerte

Montage : BMS Météo Algérie, vents violents en Algérie

La tempête Benjamin continue de balayer la France ce jeudi 23 octobre 2025, laissant derrière elle des traces visibles de son passage et un réseau électrique fortement perturbé. Alors que la vigilance orange est levée pour la Manche, dix-huit départements restent encore sous alerte, et plus de 140 000 foyers sont privés d’électricité sur l’ensemble du territoire. La tempête Benjamin, qui a frappé le pays avec une intensité notable, s’accompagne de rafales exceptionnelles, de pluies torrentielles et de vagues susceptibles de provoquer des submersions sur la façade atlantique. Les habitants de ces régions sont invités à rester prudents et à suivre les consignes des autorités locales.

En Nouvelle-Aquitaine, la tempête Benjamin a causé la perte de 45 000 foyers d’électricité, faisant de cette région la plus touchée par le phénomène. D’autres régions n’ont pas été épargnées : Bourgogne-Franche-Comté compte 15 000 foyers privés d’électricité, et la même situation est constatée en Auvergne-Rhône-Alpes. La tempête Benjamin, avec sa force et sa violence, a généré des conditions climatiques exceptionnelles, obligeant les services de secours à intervenir pour sécuriser les populations et limiter les dégâts.

Les départements toujours en vigilance pour vents violents comprennent les Alpes-Maritimes, l’Aude, la Charente, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Gironde, les Landes, le Nord, le Pas-de-Calais, les Pyrénées-Atlantiques, les Pyrénées-Orientales, les Deux-Sèvres, la Somme, la Vendée, la Haute-Corse, la Corse-du-Sud, ainsi qu’Andorre. Pour les risques de vagues-submersion, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Seine-Maritime restent sous surveillance renforcée. Par ailleurs, la Corrèze et le Cantal sont également placés en vigilance pour pluie-inondation, signe que la tempête Benjamin ne se limite pas aux vents et peut provoquer des effets combinés sur l’ensemble des zones touchées.

Les rafales enregistrées sont particulièrement impressionnantes. Dans la Manche, le vent a soufflé jusqu’à 135 km/h à Barneville-Carteret et 129 km/h à Saint-Vaast-la-Hougue. D’autres pointes significatives incluent 161 km/h à Fécamp et 149 km/h au Cap-de-la-Hève en Seine-Maritime. À Barfleur et Gouville-sur-Mer, les rafales ont atteint respectivement 120 km/h et 118 km/h, tandis que Cherbourg subissait des vents de 103 km/h. Ces mesures démontrent la puissance et l’ampleur de la tempête Benjamin et rappellent que la vigilance reste indispensable pour les populations exposées.

Les transports ont été lourdement impactés. En Normandie, la circulation ferroviaire est quasiment paralysée, avec des suppressions massives sur l’ensemble des lignes TER, à l’exception de certains trajets Paris-Rouen, Paris-Vernon et Paris-Dreux, avec limitation de vitesse sur certaines portions. Entre Caen et Rennes, aucun train ne circule. En Bretagne et dans les Pays de la Loire, des retards et suppressions importantes sont à prévoir, affectant la mobilité des usagers. Les services TER recommandent aux voyageurs de consulter les sites internet régionaux pour obtenir les informations les plus récentes.

Du côté maritime, le préfet maritime de l’Atlantique a appelé les plaisanciers à reporter toute sortie en mer. Le capitaine de frégate Guillaume Le Rasles a rappelé que les conditions de navigation sont particulièrement dangereuses, avec des vagues importantes et des vents violents générés par la tempête Benjamin.

La tempête Benjamin, bien que désormais en phase de recul pour certaines zones, continue de montrer sa puissance sur le territoire français. Dix-huit départements restent sous alerte, tandis que les services d’urgence et les gestionnaires de réseau électrique travaillent sans relâche pour rétablir la situation. Les autorités appellent à la prudence et au respect strict des consignes, afin d’éviter tout accident ou incident supplémentaire lié à cette tempête d’automne exceptionnelle.