Tests contre le Coronavirus en Algérie : Djerad annonce une aide exceptionnelle

Montage : Djerad sur fond de drapeau algérien, Coronavirus en sol algérien, Covid-19 en Algérie

Actualité algérienne– Les autorités algériennes ont décidé de mettre en place une aide financière exceptionnelle relative aux tests Covid-19 en Algérie. De ce fait, l’Etat algérien prendra en charge, à compter du 1er janvier 2021, une partie des frais liés aux tests de dépistage contre le Coronavirus. Cette annonce a été faite, hier samedi 05 décembre, par les services du premier ministère, en marge d’un conseil interministériel.

Ainsi, le Premier ministre Abdelaziz Djerad s’est engagé à apporter tout le soutien et l’assistance nécessaires aux citoyens algériens, en ces moments délicats de crise sanitaire. Cette dernière a « fortement impacté toute la population, en particulier les plus démunis d’entre elle », estime le haut responsable algérien. Par conséquent, il a décidé d’octroyer cette fameuse subvention exceptionnelle sur les tests Covid-19 en Algérie. Ce qui permettrait, selon lui, d’alléger la facture sur les foyers algériens.

Les montants de cette aide financière varient en fonction de la nature du test choisi. Les personnes désirant faire un examen de scanner thoracique de détection de la Covid-19, bénéficieront d’un montant de 5000 Dinars. Pour leur part, les patients voulant se faire dépister, par le biais du test RT-PCR, auront une aide de 3500 Dinars. Pour ce qui est du test rapide antigénique, une aide de l’ordre de 1500 Dinars, sera octroyée. Notons que, cette disposition entrera en vigueur, à partir du 1er janvier 2021. Elle s’étalera sur une durée de six (06) mois. Cette mesure, sera ajustée, en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique en Algérie.

Tests et vaccination contre la Covid-19 : le Pr Sanhadji se rétracte

Après avoir annoncé, vendredi 04 décembre, le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Algérie, pendant le mois de janvier 2021, le Professeur Sanhadji semble s’être rétracté. Le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, est ainsi revenu sur ses propos. Il estime qu’il faudrait attendre peut-être une durée de six mois ou plus. Le spécialiste a affirmé, à nos confrères de TSA, que l’Algérie adopte « une politique prudentielle ». Ce qui devrait ainsi l’aider à ne pas commettre d’erreurs dans le choix du vaccin et dans le lancement de la campagne d’immunisation de la population. « Cela se fera dans le prochain semestre, peut être dans six mois, mais pas dans l’immédiat, a-t-il notamment confié ».

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