Immigration – Algérie Visas et Voyages – Il semble que le transport aérien en Algérie vit une crise profonde après le limogeage décidé par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, qui a touché un haut responsable de l’Etat, en l’occurrence, le ministre des Transports. C’est un communiqué de la présidence de la République qui a annoncé cette décision.
En fait, un communiqué de la présidence de la République annonce, ce jeudi 10 mars, la décision de Abdelmadjid Tebboune de mettre fin aux fonctions du ministre des Transports Aïssa Bekkaï, suggérant clairement que le transport aérien en Algérie ne trouve pas de sérénité. La présidence affirme que le désormais ex-ministre a été remercié pour « faute grave ».
La présidence n’en dit pas plus. Elle se contente de préciser que c’est le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri, qui assure l’intérim des Transprorts jusqu’à la nomination d’un remplaçant à Aïssa Bekkaï. Mais peut-on dissocier cette décision de limogeage de la hausse des vols, rendue publique mercredi soir, par le ministère des Transports ? Il est, en effet, très difficile de ne pas voir un lien entre les deux événements.
Le transport aérien en crise en Algérie
Si l’on ne peut voir les motifs exacts de ce limogeage, l’on ne peut s’empêcher de supputer sur la question. Notamment sur le lien précis entre le limogeage et la hausse des vols intervenue la veille. Où est-ce qu’on trouver une « faute grave » dans la décision d’augmenter les vols internationaux ? Dans la liste des destinations desservies ? Dans la part du lion réservée aux aéroports et aux villes de France ?
Il est très difficile, pour l’instant, de connaître les raisons de ce limogeage inattendu d’un ministre qui était supposé être au four et au moulin, depuis la réouverture partielle des frontières algériennes depuis huit mois. Mais il est aisé d’affirmer que le malaise dans le secteur du transport aérien en Algérie est sérieux et profond. Et que personne n’arrive à le cacher que ce secteur a connu des scénarios similaires.
En effet, ce limogeage rappelle étrangement celui qui a touché le prédécesseur de Aïssa Bekkaï à la tête du ministère des Transports. En l’occurrence Lazhar Hani qui a connu le même sort en janvier 2021, après seulement six mois d’exercice. Mieux encore, l’écartement l’année dernière de l’ex-ministre a été accompagné d’un autre limogeage et pas des moindres ; celui du PDG d’Air Algérie, Bakhouche Alleche.
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