Actualités – Une nouvelle mesure risque de peser sur les finances d’un grand nombre d’Algériens résidant en France. Alors que le coût du pass Navigo a connu une augmentation significative en 2023, les habitants de la région parisienne peuvent s’attendre à un répit relatif en 2024, car la hausse prévue sera moins sévère. Toutefois, cette mesure touchera également les touristes et les employeurs, qui devront mettre la main à la poche pour compenser cette nouvelle dépense.
L’année 2023 avait été marquée par une augmentation brutale de 12 % du prix du pass Navigo, provoquant des inquiétudes financières parmi les usagers. Heureusement, l’année à venir s’annonce moins douloureuse sur le plan économique. Selon un accord en cours de finalisation entre le gouvernement et Île-de-France Mobilités (IDFM), l’augmentation prévue sera désormais limitée à l’inflation attendue en 2024, soit une hausse modeste de +2,6 %.
Selon les informations du Figaro, cela signifie que le pass Navigo, qui était passé de 75,20 euros à 84,10 euros, augmentera de seulement 2,20 euros, atteignant un peu plus de 86 euros par mois. Bien que cela ne soit pas agréable pour les usagers, il s’agit d’une augmentation plus modérée que celle de l’année précédente.
La principale raison de cette augmentation moins sévère réside dans un accord de financement équilibré. Contrairement à l’année précédente, où le gouvernement avait refusé d’augmenter la contribution des entreprises d’Île-de-France au financement des transports en commun, l’accord pour la période 2024-2030 implique désormais la participation de toutes les parties, y compris les employeurs. Les entreprises situées à Paris et dans la petite couronne verront leur versement mobilité augmenter de 0,2 point, passant de 2,95 % à 3,2 %, générant ainsi près de 300 millions d’euros.
Outre l’augmentation de la contribution des entreprises, d’autres mesures contribueront au financement des transports en commun en Île-de-France. Par exemple, la taxe de séjour payée par les touristes sera triplée, et une partie de ces recettes sera directement reversée à Île-de-France Mobilités. De plus, la redevance versée par IDFM à la Société du Grand Paris, en charge de la construction du Grand Paris Express, sera réduite de moitié, passant de 200 millions à 100 millions d’euros en 2024.
Les collectivités locales devront également contribuer davantage, avec une augmentation d’environ 4,6 % de leur participation. La région Île-de-France connaîtra une hausse de 34 millions d’euros. Le ministre des Transports, Clément Beaune, et la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, devraient officialiser cet accord dès demain, le 26 septembre.
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