Voyages et immigration – La compagnie aérienne nationale, Air Algérie se trouve au centre d’un nouveau scandale en France concernant la vente de ses billets.
L’Algérie a partiellement rouvert ses frontières depuis le 1er juin dernier, et il y a actuellement une centaine de vols par semaine au départ et à destination de son territoire. La France, où réside la plus importante communauté d’algériens expatriés, reste le pays le plus desservi avec plus d’une cinquantaine de vols par semaine en aller-retour.
Toutefois, de nombreux passagers sont encore victimes de la confusion concernant le programme des vols. Certaines compagnies continuent en effet de mettre en vente des billets pour des vols faisant partie du programme annuel, dont les autorités algériennes n’ont pas autorisé la reprise. C’est notamment le cas de Volotea, qui affiche des prix à moins de 50 euros en avril prochain, ainsi que de Transavia qui a mis en vente des billets au départ de Nantes vers Alger, une ligne qui n’est actuellement desservie par aucune compagnie.
Nouveau scandale chez Air Algérie en France
Dans ce contexte, Air Algérie est également au centre d’un scandale en France concernant la vente de ses billets. Plusieurs clients accusent en effet la compagnie nationale de continuer à vendre des billets pour des vols non-autorisés au niveau de ses agences.
C’est notamment le cas d’un passager qui affirme avoir acheté un billet Lyon-Oran pour un aller le 5 février dernier auprès de l’agence Paris Opéra d’Air Algérie. Seul problème : la compagnie nationale n’assure aucune liaison au départ de Lyon depuis la fermeture des frontières en Mars 2020. Le passager n’avait, quant à lui, aucun doute sur le fait que kle vol aurait bien lieu le jour prévu. « J’ai acheté le billet dans leur agence, je n’avais pas de raison de me méfier », a-t-il indiqué dans un témoignage publié sur les réseaux sociaux ce mercredi.
D’autres voyageurs ont également affirmé avoir acheté des billets Marseille-Alger chez la même agence de la compagnie nationale. Là encore, il s’agit de billets pour des vols non autorisés qui étaient prévus pour décoller à 11h30, alors que le seul vol d’Air Algérie au départ de la cité phocéenne décolle à 17h00.
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