Voyages et immigration – La programmation de nouveaux vols vers l’Algérie par des compagnies étrangères, dont fait notamment partie Air France n’a pas suffit à mettre fin au calvaire des membres de la diaspora algérienne.
Les autorités algériennes ont autorisé une réouverture partielle des frontières du pays depuis le 1er juin en cours. Dans ce sens, la compagnie nationale Air Algérie a programmé un vol par semaine au départ et à destination de chacun des aéroports de Paris, Marseille, Barcelone, Tunis, Istanbul, Francfort et Rome. Plusieurs compagnies étrangères desservent également l’Algérie au départ et à destination de leurs pays respectifs à la même fréquence. Celles-ci sont notamment Tunisair, Turkish Airlines, Lufthansa et Alitalia. Transavia et Air France ont également annoncé qu’elles allaient effectuer des vols au cours de cette semaine vers les aéroports d’Alger et d’Oran. Lesdites compagnies françaises vont assurer un total de trois vols en aller-retour, en attendant une permission des autorités algériennes pour des créneaux plus réguliers.
Toutefois, le programme actuel des vols vers l’Algérie reste insuffisant au vu de la forte demande de la part des membres de la diaspora. Ainsi, les vols de la compagnie nationale Air Algérie au départ de la France sont déjà complets depuis plusieurs jours. Les quelques 6400 places mises en vente pour ce mois de juin ont été réservées dès les premières heures de l’ouverture de la billetterie.
Les vols d’Air France vers l’Algérie déjà complets
En outre, les deux vols prévus par Air France à destination de l’Algérie pour les 16 et 17 de ce mois sont également complets. Selon le média spécialisé Visa Algérie, qui cite des sources au sein de la compagnie française, cette dernière a mis en vente un total de 500 places, qui se sont écoulées en l’espace de seulement 30 minutes.
Rappelons que les passagers en provenance de l’étranger sont dans l’obligation d’observer une période d’isolement de cinq jours dès leur arrivée sur le territoire national. Néanmoins, les autorités pourraient supprimer prochainement cette obligation. Selon le quotidien francophone El Watan, qui rapporte cette information, une telle décision serait motivée notamment par la saturation des hôtels réquisitionnés pour cette opération, ainsi que par la difficulté d’assurer le suivi médical des voyageurs du fait de la récente augmentation des cas de contamination à la covid-19 en Algérie. Les frais liés à l’isolement des voyageurs seraient également trop onéreux pour le trésor public, qui doit couvrir les dépenses nécessaires au confinement des étudiants et des personnes âgées que le gouvernement a décidé de prendre en charge.
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