Voyages et immigration – La compagnie low-cost française, Transavia se trouve de nouveau au centre d’un scandale au sujet de ses vols avec l’Algérie, et ce quelques jours après l’assouplissement des mesures de voyage avec la France.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020, de nombreux pays ont mis en place des restrictions pour les voyageurs qui souhaitent se rendre sur leur territoire. Ces restrictions ont d’ailleurs évolué au gré des différentes étapes de la pandémie
Le variant omicron, qui est apparu il y a quelques mois, a de nouveau poussé les pays du monde, dont la France à renforcer les conditions d’entrée sur leur territoire. Les autorités de l’Hexagone avaient en effet élargi l’obligation de présenter un test de dépistage à tous les passagers en provenance de pays externes à l’Union Européenne, et ce quel que soit leur statut vaccinal.
Mais les différents changements dans le protocole sanitaire prêtent souvent à confusion, et donnent lieu à certaines situations qui suscitent beaucoup la colère des voyageurs.
Vols avec l’Algérie : Transavia au centre d’un nouveau scandale
C’est notamment ce qui s’est passé chez la compagnie française Transavia, qui s’est retrouvée de nouveau au cœur du scandale après qu’une passagère ait failli être empêchée d’embarquer sur un vol au départ de l’Algérie. Dans un témoignage publié sur les réseaux sociaux, la concernée a en effet affirmé que l’agent d’enregistrement au niveau de l’aéroport d’Alger l’avait informée qu’elle ne pourrait pas voyager faute d’un test de dépistage, et ce au motif qu’elle était détentrice d’un visa de type C malgré le fait qu’elle était vaccinée.
La France a pourtant annoncé le 12 février dernier la suppression de l’obligation de présenter un test de dépistage pour tous les passagers vaccinés. « Les détenteurs de visas C sont également éligibles », avait précisé pour sa part la compagnie nationale Air Algérie.
La passagère qui a vécu cette mésaventure a d’ailleurs relaté avoir été dans l’obligation de se déplacer hors de l’aéroport pour effectuer un test antigénique, ce qui lui a coûté au total la somme de 5500 dinars. Elle a finalement pu embarquer après l’intervention du chef d’escale de Transavia, a-t-elle relaté dans son témoignage.
De son côté, Transavia a indiqué que l’incident était dû à « une confusion », tout en assurant que des excuses avaient été présentées à la concernée, indique le média spécialisé Visa Algérie qui a contacté la compagnie française.
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