La cessation de travail serait liée à plusieurs causes : tout d’abord, les grévistes réclament des augmentations de salaires en raison de l’inflation qui touche le pays. Ensuite, ils appellent à accélérer le processus de recrutement, à cause du départ à la retraite prévu d’un tiers des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) entre 2029 et 2035.
« Alors que le projet de loi de finances 2023, en cours d’élaboration, arrive devant le Parlement en octobre, l’absence de garanties de la DGAC ( NDLR : La direction générale de l’Aviation civile ) et des pouvoirs publics est inacceptable », indique le syndicat. « Par ailleurs, au moins cinq ans séparent le recrutement de la qualification », a ajouté la même source.
En d’autres termes, les capacités de formation sont insuffisantes, ce qui exigerait donc d’anticiper ce flot de départs dès l’année prochaine, et budgétiser des formations à cet effet. « Aucune réponse (n’a été) apportée par la DGAC et les pouvoirs publics », regrette le syndicat. Pour répondre à cette sourde oreille, le préavis sera donc maintenu, d’après les aiguilleurs.
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