Le voyage, c’est l’aventure, l’excitation de découvrir de nouveaux horizons, mais parfois, cela peut se transformer en un véritable cauchemar, surtout lorsqu’on est confronté à des problèmes logistiques à l’aéroport, c’est d’ailleurs ce qu’a vécu un voyageur récemment à l’aéroport international d’Alger, et il n’a pas hésité à partager son expérience.
En effet, après un long vol en provenance de Djeddah avec plus de 300 passagers, notre voyageur s’attendait à une arrivée fluide et rapide à l’aéroport. Cependant, la réalité était bien différente. Il raconte : « Arrivée à 13h30 et il y avait seulement 3 policiers pour s’occuper des formalités administratives. C’était extrêmement long, surtout avec des personnes âgées, des malades et des enfants. C’était un véritable cauchemar pour moi et pour tous les autres voyageurs qui avaient hâte de sortir de l’aéroport international d’Alger et de rentrer chez eux. »
Face à cette situation frustrante, notre voyageur a décidé de partager son expérience avec la rédaction de DNAlgérie, exprimant ainsi son mécontentement et son désarroi. Mais il ne s’est pas arrêté là. Il a également lancé une pique au PDG de l’aéroport international d’Alger, soulignant l’urgence de résoudre les problèmes logistiques avant de se concentrer sur d’autres priorités.
« Le PDG de l’aéroport international d’Alger ferait mieux de se pencher en premier lieu sur ce problème, avant de s’attaquer à l’ouverture de fast food au sein de l’aéroport. C’est plus prioritaire et plus simple à régler, je trouve », a-t-il ajouté avec une pointe d’ironie.
Aéroport international d’Alger : Mediouni a décidé d’agir face à un autre cauchemar des voyageurs
Dans un autre registre, Mokhtar Said Mediouni, le PDG de la société de gestion de cet aéroport emblématique, a récemment pris la parole pour mettre un terme aux tarifs exorbitants imposés par certains chauffeurs de taxi opérant dans les environs, déclenchant ainsi une tempête d’émotions parmi les voyageurs et les habitants d’Alger.
Dans une récente entrevue diffusée sur une chaîne de télévision privée algérienne, Mediouni a exposé le problème avec une franchise désarmante. Il a pointé du doigt les tarifs exorbitants pratiqués pour des trajets aussi courts que celui de l’aéroport d’Alger vers le centre-ville, déplorant cette situation jugée injuste et préjudiciable pour les voyageurs. Mediouni a exprimé son désarroi face à la situation en déclarant : « Facturer 2500 dinars pour un petit trajet de l’aéroport d’Alger vers Alger centre, c’est énorme ». Cependant, ce qui l’a le plus troublé, ce sont les comportements de certains chauffeurs de taxi envers les touristes étrangers. Il a souligné que « certains chauffeurs de taxi pourraient même tenter de les dépouiller complètement », mettant en évidence la vulnérabilité de ces voyageurs confrontés à des pratiques prédatrices.
Cependant, Mediouni va encore plus loin en annonçant des mesures concrètes pour remédier à cette situation inacceptable. Il déclare avec fermeté : « Nous sommes responsables de leur autorisation d’opérer dans l’aéroport. Je leur ai adressé un avertissement, et s’ils persistent dans leur comportement, nous révoquerons leur autorisation ». Cette menace claire démontre la volonté déterminée de l’aéroport d’Alger de défendre les intérêts des voyageurs et d’assurer des services de transport justes et sécurisés.
Aéroport d’Alger : les chauffeurs de taxis s’adressent à Tebboune
Récemment, les chauffeurs de taxis ont été secoués par des mots durs prononcés par le PDG de la société de gestion de l’aéroport international d’Alger, des mots qui résonnent encore dans leur esprit, les poussant à interpeller le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Dans une lettre adressée aux plus hautes autorités du pays, le syndicat national des chauffeurs de taxi a exprimé son indignation face aux propos tenus par le PDG de la société de gestion de l’aéroport international d’Alger, Mokhtar Said Mediouni. Ils se sentent profondément blessés par ses mots, qu’ils jugent irrespectueux et injustes.
Le syndicat a dénoncé ces propos, les qualifiant de « non responsables, insultants » et de « source de confusion et de chaos parmi les chauffeurs de taxi ». Ils estiment que ces déclarations ont semé la discorde au sein de leur communauté, les divisant et les affaiblissant face aux défis auxquels ils font déjà face au quotidien. Pour eux, les chauffeurs de taxi sont devenus les boucs émissaires faciles, alors que les véritables problèmes et lacunes dans la gestion de l’aéroport sont ignorés.
Mais pour les chauffeurs de taxi, le problème va au-delà des mots. Ils sont confrontés à une concurrence déloyale de la part de chauffeurs illégaux, encouragés selon eux par les déclarations du PDG de l’aéroport. Par ailleurs, le syndicat a souligné que les tarifs du transport sont fixés par le ministère des Transports et du Commerce, et ne sont pas du ressort de la société de gestion des aéroports d’Alger. Il a également mis en lumière que la surveillance des infractions professionnelles est de la compétence des inspecteurs de la direction des transports et pas du PDG de l’aéroport d’Alger.
En conclusion de la lettre, le syndicat a lancé un appel au président Tebboune, au ministre des Transports et à toutes les autorités concernées pour prendre des mesures afin de remédier à cette « insulte » infligée aux chauffeurs de taxi. Il a également souligné que « la nouvelle Algérie prônée par le président Abdelmajid Tebboune ne tolère pas la diffamation, l’utilisation de l’influence et du pouvoir pour discréditer les différentes couches de la société. »
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