Actualités – La compagnie aérienne française Air France est en deuil suite à la tragique disparition d’un pilote dans des circonstances poignantes.
Le début de cette randonnée pour Tom Gerbier remonte au mardi matin, alors qu’il se trouvait au pied de cette montagne majestueuse. Cependant, il a été porté disparu après ne pas s’être présenté pour son vol retour, ce qui a déclenché une vaste opération de recherche.
Des recherches aériennes initiales se sont avérées infructueuses. Par la suite, les équipes de secours ont suivi un chemin d’alpinisme et ont découvert des indices suggérant qu’un randonneur avait chuté d’une falaise dans une zone connue sous le nom de « The Notch ». La victime a été localisée grâce à un hélicoptère, mais il était déjà trop tard. Le parc national de Sequoia a rapporté que le randonneur était tombé de plus de 300 mètres. Les autorités du comté de Tulare ont ultérieurement confirmé son identité.
La randonnée entreprise par Tom Gerbier mardi matin l’a conduit sur un itinéraire escarpé et particulièrement technique, le second chemin le plus emprunté, réputé pour être bien plus périlleux que le chemin principal. Cet itinéraire exige notamment de traverser un ravin étroit sujet aux éboulements, selon le San Francisco Chronicle. Cette tragédie marque le second décès enregistré cette année dans le parc national de Sequoia, situé dans les montagnes de la Sierra, à l’ouest des États-Unis.
Dans un tout autre registre, il est à rappeler que Air France a annoncé qu’elle avait l’intention de regrouper ses activités à l’aéroport d’Orly avec Paris-Charles-de-Gaulle d’ici 2026, à l’exception des liaisons vers la Corse. Cette décision découle d’une « chute structurelle de la demande » causée par divers facteurs. La filiale low-cost d’Air France, Transavia, deviendra l' »opérateur de référence du Groupe Air France » au départ de l’aéroport de Paris-Orly et prendra en charge les liaisons vers Toulouse, Marseille et Nice.
L’annonce a suscité des inquiétudes parmi les quelque 600 employés d’Air France basés à Orly. Cependant, la compagnie a précisé que ce projet n’aurait qu’un « impact limité sur l’emploi » et qu’il n’y aurait pas de « départs contraints ». La direction envisage d’éventuelles ruptures conventionnelles collectives (RCC). En fin de compte, les pilotes et le personnel navigant commercial ne travailleront plus simultanément à Orly et Roissy, mais uniquement à Roissy à partir de 2026. Le personnel au sol se verra proposer un « plan mobilité » pour rejoindre Charles de Gaulle.
Cependant, les syndicats craignent que le regroupement des activités d’Air France n’ait des conséquences sur les employés des aéroports de Nice, Marseille et Toulouse, qui ne sont pas rentables pour la compagnie. La réduction de l’offre prévue en 2026, gérée par Transavia, représentera environ 90 % des capacités actuelles vers ces destinations. En ajoutant l’impact du télétravail et de la concurrence du train, certaines prévisions évoquent une baisse d’activité de 30 à 40 % sur les escales de Nice, Marseille et Toulouse. La situation suscite des inquiétudes quant aux emplois et aux bases de province desservies par Air France.
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