Immigration – Algérie visas et voyages – Récemment, une vague d’inquiétude a balayé les franco algériens en raison de rumeurs persistantes concernant l’instauration d’un visa pour les binationaux souhaitant se rendre en Algérie.
Cette désinformation a pris de l’ampleur suite à une vidéo publiée par un internaute algérien, affirmant que « les binationaux seront soumis au visa pour aller en Algérie à partir du 1er novembre prochain ». Cependant, il est essentiel de souligner que cette affirmation est fausse, et qu’il n’y a actuellement aucun projet de visa pour les Franco-Algériens voyageant en Algérie.
La confusion qui règne actuellement parmi les Franco Algériens provient en grande partie du manque de clarté et des informations contradictoires qui circulent sur les réseaux sociaux. Cette situation a provoqué une inquiétude généralisée parmi ceux qui souhaitent se rendre en Algérie, que ce soit pour des visites familiales, des vacances ou des affaires.
Il est impératif de rappeler que les détenteurs d’une double nationalité franco-algérienne possèdent un passeport algérien, ce qui signifie qu’ils sont reconnus comme citoyens algériens à part entière. Par conséquent, ils bénéficient des mêmes droits et privilèges en matière de voyages que les autres citoyens algériens. Actuellement, il n’est pas nécessaire pour les Franco-Algériens de solliciter un visa pour entrer en Algérie. Cette fausse information a provoqué une réaction en chaîne sur les réseaux sociaux, avec de nombreux binationaux exprimant leur inquiétude et leur frustration.
https://www.tiktok.com/@pdg_06/video/7286398171205422368
Voyages Algérie France, visa : une Algérienne dupe une préfecture et le paie cher
Dans un tout autre registre, une récente histoire captivante mettant en scène une jeune Algérienne en France a récemment fait surface sur TikTok, révélant comment elle a réussi à berner les autorités de la préfecture de police en utilisant un visa de type C, mais a finalement été confrontée à une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).
L’héroïne de cette histoire est une Algérienne âgée de 22 ans, qui avait l’habitude de voyager en France et en Europe avec un visa Schengen, une pratique encouragée par ses parents au cas où cela serait nécessaire. Lorsqu’elle a décidé de poursuivre ses études en France, elle a été acceptée dans une université française et a commencé les procédures pour obtenir un visa étudiant, pensant que cela se déroulerait sans encombre. Cependant, 20 jours plus tard, elle a été prise de court en recevant un message lui annonçant le refus de son visa, ce qui a été un choc pour elle.
Déterminée à réaliser son rêve d’étudier en France, elle a entrepris une deuxième demande de visa étudiant. Malheureusement, sa deuxième tentative a également été rejetée, cette fois pour le motif 5, une décision qui a ébranlé davantage ses plans.
À ce stade, la jeune femme détenait toujours un visa touristique pour la France. Malgré le refus de son visa étudiant, elle a décidé de se rendre en France et de s’inscrire à l’université comme prévu. Elle s’est ensuite rendue à la préfecture, faisant tout son possible pour éviter que l’agent préfectoral ne remarque qu’elle avait un visa de type C au lieu d’un visa de long séjour de type D.
À la préfecture, elle a expliqué sa situation à l’agent pendant environ 20 minutes, qui a ensuite consulté sa supérieure. Finalement, elle a obtenu un récépissé de 6 mois, lui permettant d’accomplir diverses démarches administratives, telles que la demande d’une carte vitale et la recherche d’un logement étudiant.
Cependant, une fois son récépissé expiré, la jeune femme n’a reçu aucune nouvelle de la préfecture. Inquiète de son statut, elle a décidé de retourner à la préfecture pour demander des informations sur son dossier. À sa grande surprise, l’Algérienne en France a été confrontée à une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) avec un délai de 30 jours pour quitter le territoire français.
Cette histoire met en évidence la complexité des lois et des procédures liées à l’immigration en France. Selon un avocat spécialisé en droit des étrangers interrogé par DNAlgérie, le visa de court séjour (type C) ne permet pas à son titulaire de s’installer à long terme en France ni d’y faire venir sa famille. De plus, l’exercice d’une activité professionnelle est limité. En revanche, le visa de long séjour (type D) permet à son titulaire d’obtenir un titre de séjour pour résider sur le territoire français pour une période déterminée.
Dans le cas de cette jeune femme, l’avocat recommande qu’elle poursuive ses études en France et obtienne des diplômes français. Une fois cela accompli, elle pourrait envisager une éventuelle régularisation de sa situation administrative.
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