L’Union européenne a récemment mis en place de nouvelles règles pour les voyages à destination et en provenance des pays de l’Espace Schengen, annonçant un changement significatif dans la façon dont les voyageurs seront accueillis et traités.
Dès le 6 octobre 2024, l’Union européenne lancera son nouveau système frontalier, l’Entry/Exit Scheme (EES), marquant la fin de l’apposition des tampons sur les passeports. Cette information, confirmée par Eurotunnel, le tunnel ferroviaire sous-marin reliant Folkestone à Calais, a été relayée par Schengen Visa Info.
La France a joué un rôle déterminant dans la fixation de cette date, exerçant une pression pour que le lancement de l’EES intervienne après les Jeux olympiques de Paris prévus cet été, évitant ainsi des retards potentiels aux frontières. Néanmoins, il est à prévoir que ce nouveau système entraînera des temps d’attente accrus pour les voyageurs, selon The Sun.
Concrètement, le système EES remplacera la traditionnelle apposition de tampons sur les passeports, introduisant une vérification approfondie comprenant le nom du passager, ses données biométriques, ainsi que les détails de son entrée et de sa sortie. Les voyageurs se rendant en Europe devront fournir leurs empreintes digitales et données biométriques faciales pour accéder au territoire. Le système EES sera déployé dans les aéroports, les ports et les points d’accès terrestres de tous les pays de l’Union européenne.
Cette initiative vise à renforcer la sécurité de l’UE en recueillant les données biométriques des voyageurs, contribuant ainsi à la prévention des risques potentiels. Les États membres ont jusqu’à la fin du mois d’août pour confirmer leur préparation à la mise en œuvre de l’EES. Cependant, certains pays ont exprimé des préoccupations quant à l’impact sur les temps d’attente aux frontières. Le gouvernement slovène a estimé que la nouvelle procédure prendrait « jusqu’à quatre fois plus de temps » selon les tests effectués.
Voyages, Espace Schengen : l’Autriche met en garde
Il est à signaler que, l’Autriche a averti que les délais de traitement doubleraient au moins par rapport à la situation actuelle, tandis que la Croatie a souligné que les contrôles aux frontières prendraient « certainement beaucoup plus de temps ». Ces inquiétudes ne se limitent pas aux aéroports, Eurotunnel faisant part de ses préoccupations en indiquant qu’il faudrait jusqu’à six minutes de plus pour traiter chaque voiture montant à bord de ses trains.
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