Hier, le 20 novembre, des voyageurs empruntant la route France – Algérie ont été confrontés à une situation extrêmement embarrassante. Paris Aéroport a annoncé ce lundi que les portiques de contrôle automatique, destinés aux détenteurs de passeports biométriques, subissent actuellement une panne informatique. Ce dysfonctionnement survient en pleine période de mouvement social des contrôleurs aériens.
Les sas Parafe, ces portiques automatisés de contrôle, sont des dispositifs qui permettent un gain de temps considérable lors des contrôles des passeports à l’aéroport. Cependant, depuis ce lundi matin, ceux d’Orly et de Roissy-Charles-de-Gaulle sont touchés par une panne informatique, comme l’a rapporté le groupe Paris Aéroport sur X (ex-Twitter).
Ces dispositifs sont devenus courants dans les aéroports pour simplifier les procédures de contrôle des voyageurs, que ce soit au départ ou à l’arrivée dans l’espace Schengen. Pour profiter de cette facilité, réservée aux citoyens européens, il est impératif de posséder un passeport biométrique équipé d’une puce électronique contenant des informations sur son détenteur. Tous les passeports délivrés après le 29 juin 2009 sont dotés de cette technologie. À l’aéroport, il suffit de scanner son passeport sur une borne avant l’ouverture d’un premier portique. Le système reconnaît ensuite votre visage, ouvrant ainsi le deuxième portique, simplifiant ainsi le processus.
Cependant, ce lundi, les sas Parafe ne fonctionnent pas normalement. « Une panne nationale du système informatique utilisé par la Police aux Frontières affecte actuellement les sas Parafe. Les équipes sont mobilisées pour résoudre au plus vite cet incident. Allongement du temps d’attente à prévoir au départ/arrivée », précise Paris Aéroport.
Cette déconvenue survient en plein mouvement social des contrôleurs aériens, causant d’importants retards et même la fermeture de certaines aérogares. Les syndicats protestent contre l’adoption récente par le Parlement d’une proposition de loi obligeant les contrôleurs aériens à se déclarer individuellement grévistes ou non 48 heures à l’avance. Le mouvement devrait prendre fin ce mardi 21 novembre à 6h du matin. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) conseille aux voyageurs de reporter leur voyage et de contacter la compagnie aérienne chargée de leur vol.
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les voyageurs dans le contexte actuel, entre pannes techniques et mouvements sociaux, soulignant l’importance d’une planification flexible et de la communication avec les compagnies aériennes pour atténuer les désagréments potentiels lors des déplacements.
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