L’Algérie se prépare à vivre un évènement sans précédent, un évènement d’envergure continentale qui promet de faire rayonner l’Algérie sur la scène économique africaine et internationale. En septembre prochain, Alger accueillera la quatrième édition du Salon du commerce intra-africain, un évènement stratégique qui devrait permettre à l’Algérie de conclure des contrats commerciaux et d’investissement d’une valeur totale estimée à 44 milliards de dollars. Pour l’Algérie, ces 44 milliards de dollars ne représentent pas seulement un chiffre symbolique, mais l’annonce d’une nouvelle ère économique où chaque dollar investi pourrait transformer la dynamique régionale et renforcer la place de l’Algérie comme plateforme incontournable du commerce africain.
Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a officiellement révélé cette estimation lors des travaux du Forum Afrique pour l’Investissement et le Commerce, organisés dans la capitale, Alger. Ce forum, qui rassemble des centaines de professionnels, de décideurs et d’acteurs économiques africains, a servi de tremplin pour annoncer cet évènement clé qui s’annonce, selon ses organisateurs, comme un véritable tournant pour le continent. Rezig a souligné que le salon représente une opportunité stratégique pour les entreprises algériennes désireuses de s’implanter durablement dans les marchés africains. Dans le cadre de ce salon, l’Algérie ne se contente pas d’accueillir un simple évènement commercial : elle y voit un levier diplomatique, économique et géopolitique.
Le gouvernement algérien, à travers ses plus hautes autorités, accorde une attention toute particulière à cet évènement, qui symbolise l’ambition d’une Algérie ouverte, connectée à son environnement africain et résolument tournée vers l’avenir. Pour l’Algérie, ce salon est plus qu’une vitrine commerciale : c’est un outil de projection économique, une scène où se noueront des alliances nouvelles, où chaque dollar signé incarne une stratégie de conquête économique. Le ministre Kamel Rezig a donc invité toutes les entreprises nationales, qu’elles soient publiques ou privées, à se mobiliser pleinement pour tirer le meilleur parti de cette plateforme exceptionnelle, afin de conclure le plus grand nombre possible d’accords de partenariat, renforçant ainsi la dynamique économique engagée.
Du 4 au 7 septembre, l’Algérie deviendra le carrefour économique de l’Afrique avec un évènement qui réunira pas moins de 140 pays. C’est à Alger que se retrouveront quinze chefs d’État africains, deux mille exposants et trente-cinq mille visiteurs venus des quatre coins du monde. Cet évènement unique dans sa forme et son ampleur placera l’Algérie au centre des échanges africains, consolidant son image d’acteur incontournable dans la construction de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La diversité des pays participants permettra de créer une dynamique multilatérale, où chaque présence renforcera le rôle pivot de l’Algérie dans la redéfinition des flux économiques régionaux.
Les retombées attendues ne se limiteront pas uniquement aux 44 milliards de dollars de contrats. Il s’agit également de positionner l’Algérie comme pôle logistique, hub d’investissement et passerelle naturelle entre l’Afrique et l’Europe. Chaque dollar engagé au cours de ce salon aura un effet démultiplicateur sur l’économie nationale. Ce rendez-vous majeur, porté par une vision claire et des ambitions assumées, s’inscrit pleinement dans les efforts entrepris par l’Algérie pour améliorer son climat des affaires et garantir aux investisseurs étrangers un cadre juridique sécurisé et attractif.
À travers cet évènement à Alger, l’Algérie envoie un signal fort : elle est prête à accueillir des investissements, à promouvoir les échanges régionaux et à jouer un rôle moteur dans la transformation du commerce africain. En septembre, Alger ne sera pas seulement l’hôte d’un salon, mais le théâtre d’un redéploiement stratégique de l’économie africaine, où chaque accord signé rapprochera un peu plus l’Algérie de ses ambitions continentales. L’impact des 44 milliards de dollars attendus ne sera pas éphémère, car l’Algérie, par la qualité de ses engagements, compte inscrire durablement ce succès dans une trajectoire économique ascendante.