Actualité– En France, le député M’jid El Guerrab a récemment évoqué le marché noir des devises en Algérie. C’est en effet dans une question parlementaire, adressée au ministère français de l’économie, que le député a abordé ce sujet.
Le député, qui représente la communauté française à l’étranger, a ainsi évoqué les taux de chancellerie. Ces taux sont ceux appliqués par les représentations diplomatiques à l’étranger. Dans le cas de l’Algérie, M.El Guerrab a en effet relevé la différence entre ces taux et ceux du marché noir des devises.
« Le versement des bourses scolaires à l’étranger est converti selon ces taux qui s’écartent souvent des taux sur le marché des changes. », a notamment dit le député. « Ces taux sont régulièrement défavorables aux Français et les résidents en Algérie attirent l’attention de M. le député sur ce sujet. », a-t-il également ajouté dans sa question, à laquelle une réponse a été publiée le 29 septembre.
Comment fonctionne le marché noir des devises Algérie ?
Le marché noir des devises, qu’a évoqué M.El Guerrab, contrôle en effet l’essentiel de l’activité du change en Algérie. De par sa nature informelle, ce marché n’obéit ainsi à aucune des règles qui régissent cette activité économique.
Toutefois, le marché noir des devises obéit généralement à la règle la plus classique en économie : l’offre et la demande. Ainsi, plus une devise est demandée, et plus sa valeur va augmenter et vice-versa. Par ailleurs, la spéculation joue également un rôle non négligeable sur ce marché. La montée ou la baisse de la valeur des devises peut ainsi être prévue, en prenant notamment compte du climat politique et économique dans le pays.
Notons que, contrairement au marché officiel des devises en Algérie, le marché parallèle n’est pas du tout règlement. Il obéit à la seule règle de l’offre et de la demande.
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