Un incident majeur a secoué le plateau de CNEWS cette semaine, mettant en lumière les tensions toujours vives autour des débats historiques entre la France et l’Algérie. L’émission « L’Heure des Pros », animée par Pascal Praud, a été le théâtre d’un échange particulièrement houleux entre le chroniqueur Olivier Dartigolles et d’autres intervenants, notamment l’avocat Gilles-William Goldnadel. Ce clash, retransmis en direct sur la première chaîne d’information française, a rapidement enflammé les réseaux sociaux.
Tout a commencé lorsque Olivier Dartigolles a souhaité réagir aux propos polémiques tenus par Jean-Michel Aphatie, qui avait comparé les crimes nazis d’Oradour-sur-Glane aux exactions perpétrées durant la guerre d’Algérie. Une comparaison qui a immédiatement suscité un débat enflammé sur le plateau. Tentant de remettre en perspective les événements historiques, Dartigolles a évoqué les massacres perpétrés durant la colonisation française en Algérie, insistant notamment sur les enfumades de villages entiers et les violences exercées contre la population locale.
Mais à peine avait-il commencé son intervention que Pascal Praud l’a interrompu, déclarant que ce parallèle était « insupportable ». Un commentaire qui a fait bondir Dartigolles, lequel a vivement protesté en dénonçant une censure déguisée. « Si c’est insupportable, alors je quitte ce plateau ! » a-t-il lancé, excédé par les interruptions répétées. L’animateur de CNEWS, connu pour son ton tranchant et ses débats souvent polarisés, lui a alors rétorqué sèchement : « Mais parlez d’abord d’Oradour-sur-Glane ! Commencez par ça ! ». Une injonction qui a envenimé davantage la situation, exacerbant les tensions entre les participants.
L’échange est rapidement devenu un véritable affrontement verbal. Tandis que Dartigolles tentait de développer son argumentation sur les crimes de guerre en Algérie, Goldnadel s’est interposé, exprimant son agacement face à ce qu’il considérait comme une tentative de relativisation des atrocités nazies. « Vous détournez le sujet ! » a-t-il accusé, déclenchant une nouvelle vague de réactions vives sur le plateau.
Le ton est monté d’un cran lorsque Pascal Praud a insisté sur le fait que « les crimes en Algérie sont racontés de manière manichéenne avec les lunettes de 2025 ». Une déclaration qui n’a fait qu’attiser la colère de Dartigolles, lequel a alors demandé : « Comment faut-il regarder l’exécution d’un dixième d’une population civile ? ». Mais Pascal Praud a refusé d’approfondir cette question, estimant qu’elle n’était pas pertinente dans le débat du jour.
Ce clash en direct a immédiatement provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias. De nombreux internautes ont dénoncé ce qu’ils perçoivent comme une tentative d’étouffer un pan de l’histoire coloniale de la France en Algérie, tandis que d’autres ont salué la position ferme de Pascal Praud et de ses chroniqueurs face à ce qu’ils considèrent comme une instrumentalisation de l’histoire.
Cet échange explosif illustre une nouvelle fois à quel point les débats sur la mémoire franco-algérienne restent profondément divisés et sensibles en France. Il pose également la question de la liberté d’expression sur les plateaux télévisés, certains estimant que les opinions divergentes sont de plus en plus difficiles à exprimer dans un climat médiatique polarisé.
Quoi qu’il en soit, cet affrontement, en lien avec les relations entre la France et l’Algérie, restera sans doute dans les annales de CNEWS, une chaîne dont l’audience ne cesse de croître et qui s’impose désormais comme l’un des médias les plus regardés en France. Une visibilité qui ne fait que renforcer l’impact de tels clashs, transformant chaque débat houleux en véritable événement médiatique.
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