Algérie : un sénateur tacle sévèrement le ministre de l’industrie

Montage : Benzaim Ait Ali, Reprise importation véhicules neufs en Algérie

ActualitéLe sénateur algérien Abdelwahab Benzaim est de nouveau revenu à la charge, concernant la reprise de l’importation des véhicules neufs en Algérie. D’autant plus que, le parlementaire a ouvertement dézingué Ferhat Ait Ali Brahim, ministre algérien de l’industrie, lors d’un entretien accordé à nos confrères du site web francophone TSA.

Selon le parlementaire algérien, la reprise de l’importation des véhicules neufs en Algérie est de « la propre initiative » du ministre de l’industrie. « Le ministre dit que nous avons reçu des orientations du président, mais avant les orientations il y a d’abord la loi », souligne Abdelwahab Benzaim. Avant de mettre au défi Ferhat Ait Ali Brahim, de montrer une quelconque décision écrite du Chef de l’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune.

Reprise de l’importation des véhicules neufs en Algérie : Benzaim dénonce

Outre cela, le membre de la commission des finances au Sénat dénonce le fait que le ministre de l’industrie n’ait consulté aucune des deux chambres du parlement. Il estime que cette dernière institution a un droit de regard sur toutes les questions ayant trait à l’utilisation des réserves de change de l’Algérie. Sachant surtout que, celles-ci ne cessent de baisser, suite à la chute des prix du pétrole.

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Notons que, le ministre de l’industrie avait avancé un chiffre de 2 milliards de Dollars. Ce montant permettrait notamment de financer l’acquisition et l’importation de voitures neuves. Enveloppe financière que le sénateur algérien trouve conséquente, et qui pourrait mettre en péril les réserves de change de l’Algérie et ainsi mettre à mal la balance commerciale algérienne. C’est pour cette raison que Benzaim a réitéré son appel à économiser cette somme et à laisser les citoyens acquérir les voitures de leur choix et avec leurs propres moyens. « Pourquoi faire appel à des concessionnaires ? Donnons la possibilité aux citoyens et que chacun fasse son choix », mentionne-t-il.

Pour rappel, le même sénateur avait déjà demandé, samedi 9 janvier, soit la veille de l’octroi des autorisations aux concessionnaires automobiles, le gel de l’opération d’importation des véhicules neufs, par les autorités algériennes.

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