Voyages et immigration – Une nouvelle polémique a éclaté en Algérie concernant les autorisations de sortie du territoire national, que le gouvernement avait annoncé avoir supprimées depuis le 1er juin dernier.
L’Algérie a ouvert ses frontières depuis bientôt un mois, et ce après une fermeture qui a duré plus d’une année. Dans ce sens, plusieurs compagnies aériennes assurent des vols au départ et à destination du territoire national. Il s’agit principalement d’Air Algérie, qui dessert les aéroports de Paris, Marseille, Barcelone, Istanbul, Tunis, Francfort et Rome. Les autres compagnies étrangères autorisées par les autorités algériennes sont Turkish Airlines, Alitalia, Lufthansa et Tunisair.
Outre les vols à destination de l’Algérie, ces mêmes compagnies opèrent également des liaisons au départ du territoire national. Du fait des conditions de voyage dans plusieurs pays du monde, et notamment en Europe, ces vols restent réservés à des catégories restreintes de personnes. Il s’agit principalement des ressortissants étrangers et des algériens résidant légalement dans un autre pays du monde. Les titulaires de visas d’études ou délivrés pour des motifs professionnels ou familiaux peuvent également voyager. En Europe, la majorité des pays n’ont pas encore ouvert leurs frontières aux touristes algériens. L’Espagne a toutefois annoncé quelques jours qu’elle accueillerait cette catégorie de personnes, à conditions qu’elles soient vaccinées avec l’un des sept vaccins autorisés par son gouvernement, et dont ne fait pas partie le Sputnik V russe.
Autorisations de sortie : nouvelle polémique en Algérie
Par ailleurs, une nouvelle polémique a éclaté en Algérie concernant les autorisations de sortie du territoire national. Des voyageurs ont en effet affirmé avoir été refoulés à l’aéroports d’Alger faute d’être munis de ces documents. Les concernés ont affirmé être titulaire de visas de type C, mais auraient pourtant été empêchés d’embarquer faute d’autorisations, alors même que le gouvernement algérien a supprimé ces documents depuis le début de ce mois.
De son côté, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti ces affirmations, indiquant que celles-ci étaient « sans fondement ». Les service de la Police algérienne des frontières (PAF) qui sont accusés d’avoir refoulé ces voyageurs n’exigent en effet plus d’autorisations de sortie depuis le 4 juin dernier.
« Dans le même contexte, la Direction générale de la sécurité nationale rappelle que toutes les mesures d’entrée dans les pays étrangers sont exclusivement soumises à des restrictions prédéterminées par les autorités de ces pays, qui confient la tâche de les surveiller et de les mettre en œuvre aux compagnies aériennes internationales », a précisé la même source.
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