Immigration – Algérie visas et voyages – Un détail risque désormais d’augmenter l’apport personnel nécessaire pour toutes les personnes qui cherchent à obtenir un crédit immobilier en France.
La performance énergétique d’une propriété peut engendrer d’importantes dépenses en cas de mauvaise classification ou d’inefficacité thermique. C’est pourquoi les banques portent de plus en plus d’attention à ce critère lors de l’évaluation des demandes de prêt immobilier.
Lorsqu’il s’agit d’accorder un prêt immobilier, les banques examinent de nombreux critères, dont l’épargne et le taux d’endettement sont en tête de liste. Cependant, elles prêtent également une attention particulière à un autre aspect qui pourrait augmenter l’apport personnel requis pour l’acheteur potentiel.
Comme le souligne Le Figaro, les banques tiennent compte de la performance énergétique de la propriété, également connue sous le nom de Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Selon Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer, un courtier en crédit immobilier, « la qualité énergétique des biens est désormais un facteur pris en compte par les banques au même titre que les revenus de l’emprunteur ou sa situation professionnelle, car elle influe sur la liquidité du bien, son futur prix de revente, ainsi que les dépenses mensuelles des emprunteurs. »
En conséquence, certaines banques peuvent imposer une limite de 30 % sur le taux d’endettement pour s’assurer que la personne souhaitant contracter un crédit immobilier en France dispose de suffisamment d’argent pour couvrir les coûts énergétiques plus élevés.
Pour les biens avec une faible performance énergétique, classés F ou G, les banques peuvent exiger un apport supplémentaire de 10 % ou accepter le prêt uniquement si des travaux d’amélioration énergétique sont planifiés ou si un prêt destiné à ces travaux est inclus dans le financement, ce qui peut affecter le niveau d’endettement de l’emprunteur. Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer, ajoute : « Sur ce type de biens peu performants, certaines banques ne financent pas plus de 90 % de la valeur du bien. » Il est important de noter que les passoires thermiques de catégorie G seront interdites à la location dès 2025, suivi par les F en 2028 et les E en 2034.
Contrairement à la majorité des banques, certaines choisissent de récompenser les acheteurs de biens à faible performance énergétique. C’est le cas, par exemple, de la Banque postale, qui encourage les acheteurs à entreprendre des travaux d’amélioration dès qu’ils acquièrent le bien en proposant un taux d’intérêt bonifié de -0,30 %. Ce taux passe à 0,10 % si les travaux doivent être réalisés ultérieurement.
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