Actualité– L’affaire de l’étudiante algérienne agressée récemment au consulat d’Algérie à Créteil, en banlieue parisienne, continue de faire couler beaucoup d’encre.
En effet, les faits auraient eu lieu, il y a de cela trois semaines. La jeune étudiante algérienne âgée de 21 ans, avait affirmé avoir été violentée, au sein de la représentation diplomatique algérienne. Ce qui avait suscité de vives réactions auprès des membres de la diaspora algérienne établie en Hexagone.
Etant allée au Consulat d’Algérie à Créteil, en date du 18 décembre dernier, afin de demander une aide financière pour faire face à des frais d’hospitalisation, l’étudiante algérienne a affirmé au média français Le Parisien, avoir d’abord été reçue par l’assistante sociale du consulat.
De suite, cette dernière lui a conseillé de contacter le consul, vu qu’elle ne pouvait pas faire grand chose pour elle. Ainsi, l’étudiante algérienne se serait installée dans le hall du consulat d’Algérie à Créteil, en attendant d’être reçue par le Magistrat algérien. Alors qu’elle attendait son tour, un agent de sécurité lui aurait demandé de quitter les lieux, car le consul ne voulait pas la recevoir. Face à son refus d’obéir, il aurait tenté de sortir la jeune fille de force. Puis il l’aurait traînée au sol et rouée de coups de pieds et confisqué tous ses effets personnels.
Suite à cela, la jeune étudiante a déposé plainte, au commissariat de la ville de Créteil, pour violence. Elle a affirmé au quotidien régional français avoir joint un certificat médical attestant de la présence d’hématomes dans son corps. Notons que, l’enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette agression.
Le consulat d’Algérie à Créteil nie en bloc les accusations de l’étudiante algérienne
Par ailleurs, le consulat d’Algérie à Créteil a réfuté les accusations de la jeune fille. Ainsi, jointe par Le Parisien, la représentation diplomatique algérienne a donné une toute autre version des faits. La jeune étudiante algérienne ne serait même pas titulaire d’une carte consulaire. Malgré cela, les services du consulat lui auraient déjà accordé une aide lors du premier confinement.
De plus, l’assistante sociale du consulat lui aurait proposé une aide de 300 Euros, somme que l’étudiante aurait jugé dérisoire. « Elle n’avait pas l’air nécessiteuse et elle n’est pas boursière », a notamment confié la responsable du service social au même média.
De son coté, le consul Belkacem Mahmoudi a déclaré qu’il était prêt à aider la jeune étudiante. Néanmoins, il ne voulait pas céder à « son chantage ». Elle qui aurait été, selon lui, « agressive, insultante, difficile à calmer », et qui « menaçait de se suicider ». Mais aussi, il a affirmé qu’elle a essayé d’entrer de force dans son bureau. Tout en sachant que, l’accès y est interdit au public.
Des membres de la diaspora ont organisé un rassemblement de soutien
Il y a lieu de souligner qu’un rassemblement s’est tenu, hier samedi 9 janvier, devant le consulat d’Algérie à Créteil. Et ce dans le but de soutenir la jeune étudiante algérienne. D’après une source policière, citée par Le Parisien, cette manifestation a rassemblé au total 150 personnes.
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