France : des centaines d’étudiants algériens risquent l’expulsion

étudiante algérienne France

Diaspora algérienne – Des centaines d’étudiants algériens risquent l’expulsion de France. C’est en effet ce que révèle ce mercredi le syndicaliste Anasse Kazib, qui était également candidat à la candidature aux prochaines élections présidentielles françaises.

Des centaines d’Algériens, pour la plupart étudiants, on fui l’Ukraine depuis que la Russie a déclenché une opération militaire dans ce pays il y a quelques semaines. Les concernés ont dû quitter le territoire de ce pays d’Europe de l’Est devant l’avancée des troupes russes qui encerclent plusieurs villes, dont la capitale Kiev.

Avec le début de cette crise, les autorités algériennes s’étaient mobilisées pour le rapatriement de leurs ressortissants qui se trouvent en Ukraine. Ceux-ci sont en grande partie passés dans des pays limitrophes tels que la Roumanie ou la Pologne, d’où les représentations diplomatiques de l’Algérie ont organisé leur rapatriement. D’autres citoyens résidant en Ukraine ont également fui vers des pays tels que la France.

Des centaines d’étudiants algériens risquent l’expulsion de France

D’ailleurs, des centaines d’étudiants algériens qui ont fui l’Ukraine pour la France risquent l’expulsion par les autorités de ce pays. C’est en tout cas ce que révèle le syndicaliste Anasse Kazib, qui était également candidat à la candidature aux prochaines élections présidentielles françaises. Dans un message publié ce mercredi sur Twitter, Anasse Kazib affirme en effet que ces étudiants ont été sommés de quitter le territoire français d’ici le 26 Mai prochain.

« J’ai rencontré à Paris des étudiants réfugiés d’Odessa en Ukraine, ils ont eu les transports gratuits partout sauf en France même en présentant leurs papiers ukrainiens ont leur refuse et ils ont jusqu’au 26 mai pour quitter le territoire vous savez pourquoi ? Ils sont algeriens. », a-t-il affirmé.

Anasse Kazib, qui a qualifié la situation à laquelle sont confrontés ces étudiants de « racisme d’État », a également dénoncé ce qu’il a appelé un « tri sélectif des réfugiés ». M.Kazib a indiqué en effet que seuls les étudiants algériens sont confrontés à ce risque d’expulsion, tandis que les réfugiés de nationalité ukrainienne peuvent quant à eux demeurer sur le territoire français.

« L’administration française leur a dit, vous devez retourner vivre dans votre pays d’origine si la guerre en Ukraine n’est pas finie d’ici la fin mai. Les ukrainiens d’origine eux peuvent rester. », lit-on également dans le Tweet de M.Kazib.

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