Voyages et immigration – L’Algérie pourrait bientôt se retrouver sur la liste verte de la France, ce qui mettrait ainsi fin aux restrictions de voyage entre les deux pays, et aurait également un impact sur les prix pratiqués par les différentes compagnies.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020, de nombreux pays ont mis en place des restrictions pour l’accès à leur territoire. La France, qui est la première destination étrangère des algériens, a ainsi mis en place un système de motifs impérieux depuis maintenant plus d’une année.
Les voyageurs à destination de l’Hexagone doivent ainsi se soumettre à plusieurs restrictions dépendamment de leur statut vaccinal et de leur pays de provenance. La France classe ainsi les pays du monde selon trois catégories : vert, orange et rouge.
Les pays de la liste verte sont ceux où le risque sanitaire est minime, tandis que ceux de la liste rouge se caractérisent par une situation sanitaire à haut risque, avec une diffusion particulièrement inquiétante des variants. Pour ce qui est de la liste orange, elle comporte quant à elle les pays où le risque sanitaire est considéré comme étant moyen, avec une diffusion d’un ou plusieurs variants, mais dans des proportions contrôlées.
L’Algérie bientôt sur la liste verte de la France ?
Dans ce sens, l’Algérie pourrait bientôt se retrouver sur la liste verte de la France, ce qui assouplirait grandement les voyages pour les ressortissants algériens. Un pays voisin de l’Algérie, à savoir le Maroc est en effet déjà sur ladite liste, ce qui suscite les espoirs de nombreux observateurs quant à une classification prochaine de l’Algérie sur la même liste.
Dans la dernière mise à jour de la liste des pays sûrs de la France, le Maroc est en effet devenu le premier pays maghrébin à intégrer la liste verte depuis la mise en place de cette classification. L’Algérie et la Tunisie se maintiennent, quant à elles toujours sur la liste orange. Toutefois, la situation sanitaire en Algérie suscite l’espoir d’un prochain classement sur liste verte, d’autant plus que la France a levé dernièrement l’exigence de test de dépistage pour les voyageurs vaccinés. Le seul paramètre qui pourrait retarder l’accès du pays à cette liste reste toutefois le taux de vaccination, qui n’a pas encore atteint l’objectif des 70% fixé par les autorités.
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