France : un Algérien sacré meilleur Kebab

meilleur Kebab

Des saveurs authentiques, une passion pour le fait maison et une recette secrète qui fait saliver toute une ville : voici l’histoire de Salim Bouaouiche, un Algérien de 36 ans qui vient d’être sacré meilleur kebabier de Marseille avec son enseigne Master K. Ce snack, niché dans le quartier de La Timone, a remporté l’édition 2025 du championnat de kebab marseillais, un concours suivi de près par les amateurs de cette spécialité populaire. Depuis cette consécration, les files d’attente ne cessent de s’allonger devant le store vert du 39 boulevard Jeanne d’Arc.

Les amateurs de kebab s’accordent sur un point : Master K a réussi à proposer une version unique et savoureuse de ce sandwich emblématique. « Leurs sauces sont incroyables. Les frites aussi. C’est une tuerie », s’exclame Damien, un client conquis, tout en savourant sa commande. Des éloges qui reviennent sans cesse, notamment sur les réseaux sociaux où les avis dithyrambiques fusent. « Après avoir dégusté et noté 13 kebabs dans tout le département, notre jury a décidé sans aucun débat d’attribuer la première place du palmarès à cette adresse artisanale », souligne la page Marseille Mondial, à l’origine du concours.

L’histoire de Master K est aussi atypique que son fondateur. Arrivé à Marseille il y a trois ans, Salim Bouaouiche n’avait aucune expérience en restauration. Cet Algérois, ancien consultant en marketing et analyse de données, a tout appris sur le tas, notamment grâce à YouTube. « J’aime bien cuisiner chez moi, mais je partais de rien. Je ne voulais que du fait maison, et surtout rien d’industriel », raconte-t-il à Actu.fr. Un pari audacieux qui a nécessité un travail acharné, surtout sur les sauces, véritables signatures de l’établissement. « On a beaucoup travaillé dessus. On a fait et refait. Avec Mathilde [une membre de l’équipe], on a même développé notre propre recette de sauce algérienne », confie le gérant.

Le secret de Master K, selon le média français Actu.fr, réside aussi dans le choix des ingrédients. Le pain et les frites sont livrés chaque jour par un artisan local, tandis que la viande – un mélange de veau et de dinde – est marinée pendant au moins 24 heures avec une recette gardée secrète. « On propose une sorte de Berliner kebab, mais à notre sauce », explique Salim Bouaouiche. Un équilibre parfait entre moelleux et croustillant, relevé par une touche d’originalité qui séduit immédiatement. « La viande n’est pas grasse, mais quand même hyper tendre. Avec les pickles, tout est super bien équilibré », souligne Arnaud, un habitué du lieu.

Le concept fonctionne et ne se limite pas aux kebabs traditionnels. Master K propose cinq recettes différentes, allant des versions classiques aux déclinaisons plus originales avec du cheddar fondu, de la feta, des légumes variés et même de la grenade. Les végétariens ne sont pas oubliés, avec une option végé, tandis que les adeptes du sans gluten peuvent se tourner vers une version bowl, où le pain est remplacé par une base de salade. Les prix restent abordables : à partir de 9,50 euros pour la formule kebab, frites et boisson, ou 8 euros pour les étudiants.

Ce succès fulgurant donne des idées à Salim Bouaouiche et son équipe. Face à l’affluence, une expansion est déjà envisagée. « On attend juste une bonne opportunité pour ouvrir un autre spot, peut-être plus proche du centre-ville », confie le gérant. En attendant, les amateurs de kebab peuvent se rendre au 39 boulevard Jeanne d’Arc pour découvrir pourquoi Master K est aujourd’hui considéré comme la meilleure adresse de Marseille.

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