Une algérienne à la tête d’une importante découverte scientifique en France

Montage : une scientifique algérienne à l'origine d'une découverte importante en France

France Actualité – L’astrophysicienne algérienne Nabila Aghanim, chercheuse au sein de l’Institut d’astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Saclay), a été à l’origine d’une découverte scientifique majeure.

En effet, une équipe de chercheurs menée par l’algérienne Nabila Aghanim a réussi pour la première fois à observer la matière cachée de l’univers. Théorisée depuis de nombreuses années, cette matière composerait 40% de l’univers, et c’est la première fois que son existence est prouvée. Selon ce qu’a indiqué le CNRS sur son site officiel, l’équipe de la scientifique algérienne aurait ainsi réussi à observer cette matière, principalement composée de gaz, et à en mesurer la température.

Par ailleurs, il est à noter qu’il ne s’agit pas de la première fois qu’un chercheur algérien est à l’origine d’une découverte aussi importante. Il y a quelques jours, l’algérien Salim Bouguermouh avait également fait la une de la presse pour son rôle dans l’élaboration du vaccin anti Covid-19 mis au point par Pfizer. L’ambassade des USA en Algérie avait d’ailleurs salué le spécialiste algérien qui dirige les essais cliniques dudit vaccin.

Qui est Nabila Aghanim, l’algérienne qui a prouvé l’existence de la matière cachée de l’univers ?

Nabila Aghanim a soutenu une thèse de doctorat à l’université Paris Diderot en 1996. Spécialiste en astrophysique et cosmologie, elle a ensuite effectué des recherches post doctorales à l’université de Californie à Berkeley. Elle n’a pu cependant rester que 6 mois aux États-Unis, ne parvenant pas à obtenir une attestation de séjour à cause de sa nationalité algérienne.

Par ailleurs, Nabila Aghanim a obtenu la médaille de bronze du CNRS en 2005, et la médaille d’argent de la même institution en 2017. La chercheuse algérienne est également au cœur de la mission Plank de l’Agence spatiale européenne depuis une dizaine d’années. C’est d’ailleurs les données recueillies lors de cette mission qui ont rendu possibles les recherches effectuées par l’équipe dirigée par l’algérienne, qui ont abouti à cette découverte scientifique majeure.

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