Immigration – Diaspora algérienne – La famille algérienne accusée de fraude dans la région d’Avignon, dans le sud de la France, a été lourdement condamnée par le tribunal de la ville. Selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré le couple d’Algériens qui fraudait au détriment de la Caisse d’allocations familiales française et Pôle Emploi, a été condamné à trois mois de prison avec sursis.
Aussi, la famille algérienne installée depuis longtemps en France, a été condamnée à rembourser la totalité des aides sociales reçues pendant six années. En tout, près de 80.000 euros perçues de façon illégale à rembourser. Soit 57.106 euros à la Caisse des allocations familiales et 17.871 euros au département pour les Revenus de solidarité active.
Une famille algérienne percevait des aides sociales de façon illégale en France
En fait, cette famille, un couple et quatre enfants, a trompé l’Etat français pendant des années. Selon le récit du même média, la famille en question aurait touché près de 80.000 euros d’aides sociales de l’Etat français. Des aides provenant notamment du Revenu de solidarité active (RSA) et des Allocations familiales que cette famille méritait légalement si elle n’avait pas choisi de violer la réglementation.
En effet, pour bénéficier de ces aides sociales, les familles étrangères doivent répondre à des conditions. Comme celle qui consiste à résider en France pour en bénéficier. Ce que cette famille algérienne n’avait pas respecté puisqu’elle se trouvait en Algérie depuis quelques années. Quand la famille a regagné la France à la fin de l’année 2021, les autorités ont découvert la supercherie.
La famille algérienne paie pour l’ampleur de la fraude
« Si ce dossier arrive devant un tribunal, c’est du fait de l’ampleur de la fraude, son montant et sa durée (…) C’est une malhonnêteté qui fragilise le système », avait notamment déclaré en février le vice-procureur chargé de cette affaire. D’ailleurs, ce genre de fraude n’arrive pas habituellement au tribunal. C’est que l’ampleur de l’infraction est très élevée et l’Etat français ne pouvait pas se taire.
Pour se défendre, les accusés (le couple) ont affirmé qu’ils ignoraient que c’était illégal. Ils niaient toutefois qu’ils résidaient en Algérie, précisant que c’est le père qui allait et venait en raison d’une maladie. En d’autres termes, s’ils savaient que c’était illégal, ils auraient renoncé à percevoir ces aides. Et la condamnation montre clairement que le tribunal n’a pas cru la version des deux parents. Surtout qu’ils ont scolarisé leurs enfants en Algérie pendant toutes ces années.
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