Immigration – Algérie Visas et Voyages – La hausse du nombre des vols internationaux de et vers l’Algérie continue à défrayer la chronique et l’audition du PDG d’Air Algérie, Amine Debaghine Mesroua, à l’Assemblée nationale a été une occasion pour glaner quelques informations supplémentaires sur la question. L’ouverture totale n’est finalement pas pour demain et la hausse des vols se fera graduellement.
C’est ce qui ressort de l’audition par la Commission des Affaires étrangères de l’APN du PDG par intérim d’Air Algérie qui a été longuement questionné sur la hausse des vols internationaux. Il a fait savoir à ses interlocuteurs parlementaires qu’il refuserait d’augmenter les vols de 100%. Et ce, même si l’Etat le lui demanderait, selon ses déclarations relayées par le site spécialisé Visa Algérie.
« Même si l’Etat me demande demain de reprendre à 100%, je lui dirai non. Je préfère une ouverture graduelle : 40, 50, 60%…» , a-t-il soutenu. Et ce ne sont pas des raisons économiques qui l’empêchent d’aller tout de suite vers une reprise totale. Amine Debaghine Mesroua l’explique d’ailleurs clairement en réponse à la question d’un député. « Non, il ne s’agit pas de raisons économiques. Il faut savoir que cela fait deux ans qu’on n’a pas travaillé. Même avec tout l’entretien, un avion reste un appareil et des problèmes ne sont pas à exclure », a aussi expliqué le patron d’Air Algérie.
Le PDG d’Air Algérie veut une hausse graduelle des vols
Le PDG de la compagnie aérienne algérienne poursuit son argumentaire en évoquant un incident enregistré récemment à Londres. L’appareil d’Air Algérie a, en effet, eu un problème au niveau des ailes. Il ne pouvait donc pas voler. Ils ont finalement pu régler le problème et l’avion a pu décoller, grâce à l’action des mécaniciens en coordination avec l’atelier de la compagnie.
Lors de son audition, le PDG d’Air Algérie n’a pas manqué de faire savoir qu’il pensait particulièrement à la sécurité des passagers. Il précise que « quand il y a le moindre doute, l’avion ne sort pas de notre base. Quitte à laisser 300 passagers à Alger et 300 à Paris, il ne sortira pas ! Parce que je ne vais pas jouer avec la vie de 600 personnes. Je préfère payer les frais d’hôtel à Paris que de prendre un risque ».
Pour Air Algérie, la sécurité des passagers prime
C’est ce qui oblige Air Algérie à augmenter ses vols à 35% de son programme régulier, dans un premier temps. Elle pourra ensuite procéder à des hausses successives jusqu’à atteindre 100%. Ce n’est pas vraiment ce qu’attendaient les ressortissants algériens de l’étranger, particulièrement ceux de France. Ces derniers souffrent le martyr depuis l’apparition de la pandémie et la fermeture des frontières. Ils sont, en fait, conscients que seule une forte hausse des vols pourra faire baisser la pression sur les dessertes. Et, de ce fait, faire baisser les prix exorbitants des billets pratiqués par les compagnies aériennes.
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