Immigration en France : Darmanin veut dissoudre un mouvement d’extrême-droite

Darmanin mouvement anti migrants

France actualité – Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé son intention de dissoudre un mouvement d’extrême droite anti migrants dans ce pays d’Europe.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin a en effet annoncé son intention de dissoudre le mouvement d’extrême-droite anti migrants Génération Identitaire. « J’ai été particulièrement scandalisé par le « travail » de sape de la République des militants de Génération identitaire qui n’en sont pas à leur premier coup d’éclat. J’ai demandé aux services du ministère de l’Intérieur de réunir les éléments qui permettraient au ministre de l’Intérieur de proposer la dissolution de Génération identitaire », a déclaré Gérald Darmanin ce mardi face à la presse.

Le même responsable a indiqué que ses services agiront « dans le cadre des lois et des règlements de la République ». « Si les éléments sont réunis, je n’hésiterai pas à proposer la dissolution de Génération identitaire », a-t-il ajouté. Il est également à noter que Gérald Darmanin a réagi suite aux appels de plusieurs élus français, qui ont appelé à dissoudre Génération Identitaire qu’ils ont qualifié de « groupuscule violent et dangereux ».

Qui est le groupe anti migrant que Darmanin veut dissoudre ?

Le groupe Génération Identitaire a vu le jour en septembre 2012 en France. Se plaçant à l’extrême-droite de l’échiquier politique, c’est un mouvement nationaliste, anti migrants et islamophobe. En 2012, Génération Identitaire s’était notamment fait connaître par une action contre une mosquée en construction à Poitiers, dans l’Ouest de la France. Le mouvement mène également des actions anti migrants notamment aux frontières avec l’Espagne et l’Italie.

C’est d’ailleurs une action de ce type qui a fait réagir le ministre français de l’Intérieur ce mardi. La semaine dernière, des militants de ce mouvement se sont installés à la frontière avec l’Espagne et ont utilisé un drone pour surveiller les lieux. Dans un message sur les réseaux sociaux, ce mouvement a indiqué qu’il s’agissait d’une « opération de lutte contre le risque migratoire et terroriste dans les Pyrénées ». Carole Delga, présidente de la région d’Occitanie a réagi suite à cette action, et interpellé le ministère de l’Intérieur pour mettre fin aux agissement de ce groupe d’extrême-droite.

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