Macron reçoit un énorme coup de pression pour annuler l’accord franco algérien de 68 : les Algériens de France menacés ?

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Le président français, Emmanuel Macron, se trouve sous une pression considérable concernant l’accord franco-algérien datant de l’année 68. L’accord, au cœur des débats politiques, est remis en question par une partie de la classe politique française, principalement issue de la droite et de l’extrême-droite. Cette remise en cause pourrait potentiellement entraîner une révision de l’accord, bien que le gouvernement français ait accepté de discuter d’un avenant sans toutefois confirmer une suppression totale. Ceci pourrait avoir un impact sur les Algériens établis en France, qui risquent de voir certains avantages supprimés.

Négocié pour réguler la libre circulation des personnes après les Accords d’Évian en 1962, l’accord régit depuis plus de 50 ans la mobilité et le séjour des ressortissants algériens en France. Malgré trois avenants en 1985, 1994 et 2001, une partie de la classe politique française estime que l’accord favorise les immigrés algériens par rapport aux ressortissants d’autres pays, soumis au droit commun.

L’extrême-droite, les Républicains, et des personnalités telles que l’ancien Premier ministre Édouard Philippe et l’ex-ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, militent activement en faveur de l’abrogation de l’accord, même au risque de perturber les relations avec l’Algérie.

Malgré la volonté de ces acteurs politiques français, les deux gouvernements ont exprimé leur attachement à l’accord, le considérant comme un élément crucial de leur relation bilatérale. Néanmoins, face à la pression, le gouvernement français semble prêt à envisager une renégociation, selon des sources du journal français Le Figaro.

Le groupe parlementaire des Républicains a récemment déposé une proposition de résolution non-contraignante visant à dénoncer l’accord. Bien que cette proposition ait peu de chances d’être adoptée, elle souligne l’importance de la question au sein de la politique française.

Les députés du parti présidentiel Renaissance ont reçu des consignes claires de ne pas soutenir la suppression de l’accord, mais plutôt d’étudier la possibilité d’une renégociation, en prévision d’un débat sur la nouvelle loi sur l’immigration.

Le débat autour de cette question pourrait également influencer la visite d’État du président Abdelmadjid Tebboune en France, initialement prévue en mai dernier et reportée à une date ultérieure. Les préparatifs sont en cours, bien que la date exacte reste indéfinie.

Le consensus semble être celui de la nécessité de réviser l’accord plutôt que de le supprimer complètement, dans le souci de maintenir des relations stables avec l’Algérie. Cette préoccupation est partagée même par certains membres des Républicains, soulignant ainsi la délicatesse de la situation géopolitique entre les deux pays.

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