Nouveau rebondissement dans l’affaire des algériens bloqués en Tunisie

Tunisie Algériens bloqués

Diaspora algérienne – L’affaire des algériens bloqués en Tunisie, qui a fait couler beaucoup d’encre il y a quelques semaines, connaît un nouveau rebondissement.

Plus d’une centaine d’algériens s’étaient retrouvés bloqués en Tunisie, sans possibilité de rentrer sur le territoire national, et ce depuis la fermeture des frontières dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Les concernés ont lancé plusieurs appels à l’égard des autorités algériennes pour trouver une solution à leur problème. « Nous sommes environ 120 personnes bloquées en Tunisie à cause de nos voitures. Parmi nous, il y a des étudiants, d’autres sont venus pour se soigner », avaient notamment indiqué les concernés dans un témoignage rapporté en septembre dernier par le média spécialisé Visa Algérie.

La raison pour laquelle ces personnes ne peuvent pas rentrer sur le territoire national est que leurs véhicules, avec lesquels ils sont entrés en Tunisie se sont retrouvés bloqués par les douanes de ce pays. Pour les récupérer, ils doivent ainsi payer 100 dinars pour chaque mois que leur véhicule est resté sur le territoire du voisin de l’Est de l’Algérie, en plus d’une somme équivalent au huitième du prix du véhicule en question.

Algériens bloqués en Tunisie : nouveau rebondissement

Toutefois, l’affaire de ces algériens bloqués en Tunisie vient de connaître un nouveau rebondissement. Selon le média spécialisé Visa Algérie citant des sources proches du dossier, ces personnes auraient finalement été autorisées à regagner le territoire nationale.

Le même média indique que « les douanes tunisiennes ont accepté de restituer les véhicules bloqués sans paiement de pénalités ». Les autorités algériennes auraient également accepté d’ouvrir exceptionnellement la frontière terrestre avec la Tunisie pour permettre le retour de ces personnes, indique la même source.

« Certains sont déjà rentrés en Algérie. Les autres vont le faire prochainement », ajoute ledit média spécialisé. Les personnes concernées auront ainsi passé plus d’une année sur le territoire du pays voisin, à cause de l’impossibilité de récupérer leurs véhicules saisis par les douanes.

Il est d’ailleurs à noter que selon leur témoignage rendu public en septembre dernier, les personnes concernées ne pouvaient même pas rentrer par avion, à cause du fait qu’elles n’étaient pas autorisées à partir sans leurs véhicules.

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