Voyages et immigration – Le député de l’immigration, Abdelouahab Yagoubi a tiré à boulets rouges sur le gouvernement, en réaction à la polémique qui couve au sein d’Algérie Ferries concernant le maintien de la fermeture des frontières.
Le gouvernement algérien a décidé de rouvrir partiellement les frontières aériennes du pays, et ce depuis le 1er juin dernier. Toutefois, et malgré la réussite de cette opération et l’amélioration de la situation sanitaire en Algérie, les autorités maintiennent toujours la fermeture de l’espace terrestre et maritime national. Ceci suscite l’incompréhension à la fois de la communauté nationale à l’étranger et des employés d’Algérie Ferries. Cette entreprise nationale, dont les activités sont suspendues depuis plus d’une année vit en effet une grave crise financière.
Hier 19 septembre, des employés de la compagnie maritime algérienne ont tenu un sit-in pour réclamer la reprise des traversées maritimes internationales. « Vous avez ouvert les frontières pour Air Algérie, mais pas pour nous. Pourquoi vous aidez toujours Air Algérie et pas nous ? Nous ne sommes pas Algériens ? », s’interroge notamment un employé cité par le média spécialisé Visa Algérie. « On ne demande pas de l’argent. Ouvrez juste les frontières pour qu’on travaille », a-t-il indiqué.
Polémique au sein d’Algérie Ferries : Yagoubi réagit
Dans ce contexte, le député de l’immigration Abdelouahab Yagoubi a réagi et tiré à boulets rouges sur le gouvernement, qui maintient la suspension des traversées maritimes d’Algérie Ferries. « Totale solidarité avec les employés d’Algérie Ferries et d’Air Algérie, qui sont menacés de perdre leurs emplois et leurs moyens de subsistance, avec tout ce que cela implique comme l’exposition de milliers de familles à un destin inconnu du fait de la fermeture arbitraire des frontières », a-t-il martelé dans une publication sur sa page Facebook officielle.
« Nous n’avons pas besoin de nouvelles crises sociales. La priorité est de créer de nouveaux postes d’emploi et non pas de licencier les travailleurs des postes qu’ils occupent déjà », a-t-il également dit, en affirmant qu’« encore une fois, il ne reste plus aucun argument pour justifier cette fermeture alors que nous avons des tests PCR au départ et antigéniques à l’arrivée ».
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