Privatisation imminente de la compagnie Air Algérie : qu’en est il ?

Air Algérie privatisation

Immigration – Algérie Visas et VoyagesLa question de la privatisation de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a été soulevée à maintes reprises, mais le projet ne semble pas être d’actualité, contrairement à ce qui est véhiculé sur les réseaux sociaux. L’Etat algérien, qui est toujours venu à son secours, opte pour un nouveau plan de restructuration. Cependant, un expert préconise une alternative à même de permettre au pavillon algérien d’aller de l’avant.

Kamel Khelifa, un spécialiste dans les échanges internationaux, les transports et la logistique, et ancien consultant expert auprès d’organismes internationaux, évoque  » le Quirat  » comme solution et modèle de développement pour Air Algérie et les autres entreprises étatiques. « Le Quirat (terme arabe, dont découle le mot français quirataire, qui veut dire souscripteur) est une forme de prise de participation au capital social, de firmes à créer ou existantes, dans le cadre d’un partage d’une part de propriété », a expliqué Khelifa.

Le spécialiste préconise que la compagnie aérienne nationale ouvre son capital pour le privé. Il estime que l’Etat devrait inciter Air Algérie, la Cnan, la Sntf, les ports, etc., dans le sens de l’ouverture, en toute transparence de leur capital social, à tout investisseur qui prendrait des parts dans le fonds de commerce de ces entreprises publiques, dans le cadre de partenariat (public-privé). Les managers ne seront plus comptables devant un ministre, mais devant l’assemblée des actionnaires (publics et/ou privés), où l’Etat disposerait au moins d’un tiers du portefeuille et par conséquent autant de voix, représentant la minorité de blocage.

Selon l’expert, cette forme de gestion aura pour effet de vendre les 2/3 du capital privé de l’Etat, constituant autant de richesses pour renflouer le Trésor public, annihiler le piston, remettre au goût du jour les règles de commercialité et de compétitivité, tendre à la réduction du gaspillage et déficit d’avions qui partent ou reviennent à vide, et enfin, le management ne reviendrait qu’à celui qui présenterait aux actionnaires un business plan satisfaisant.

La proposition de Kamel Khelifa pour Air Algérie est une alternative intéressante qui permettrait à l’entreprise de se développer tout en générant des revenus pour l’Etat. Cependant, il est important de noter que la privatisation doit être accompagnée de mesures pour protéger les intérêts des employés et garantir la qualité et la sécurité des services offerts par la compagnie aérienne nationale.

 

 

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