Voyages et immigration – Le premier ministre, Aymen Benabderrahmane a réagi ce mardi à la polémique sur les prix des billets vers l’Algérie, notamment au départ de la France.
Malgré la reprise des vols vers l’Algérie depuis le début du mois de juin dernier, le programme reste toujours insuffisant face à la très forte demande de la diaspora. Au départ de la France, où réside la plus importante communauté d’algériens expatriés, le nombre total des vols est de 48 par semaine.
Ces vols sont partagés entre Air Algérie et les différentes compagnies françaises autorisées à assurer des vols vers le territoire national. Mais la rareté des liaisons a contribué à une forte hausse des prix des billets.
Ainsi, les algériens de France doivent débourser au minimum 500 euros pour un aller-simple sur la ligne Paris-Alger. Ce tarif peut atteindre, voire dépasser les 1000 euros à certaines périodes, notamment lorsque les places disponibles se raréfient.
Cette situation ne touche d’ailleurs pas seulement les algériens de France, puisque même ceux qui résident dans d’autres pays doivent y faire face. Au Canada, il faut ainsi débourser quelques 1500 dollars canadiens (plus de 1000 euros) pour un aller-simple sur la ligne Montréal-Alger.
Prix des billets France-Algérie : le premier ministre réagit
Dans ce contexte, le premier ministre algérien, Aymen Benabderrahmane a réagi aux prix élevés des billets vers l’Algérie, notamment au départ de la France. Le chef de l’exécutif algérien a ainsi approuvé une proposition de l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud visant à régler cette crise.
M. Antar Daoud a en effet proposé la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les raisons de la cherté des billets. « Il n’est pas raisonnable de payer 3000 euros pour passer 15 jours en Algérie », a notamment dit le même diplomate lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, qui se tient depuis hier lundi.
« Je pense qu’il y a des gens qui veulent faire monter les prix des billets dans une tentative de couper les liens entre l’Algérie et sa diaspora », a dit de son côté le premier ministre, Aymen Benabderrahmane lors de la même conférence.
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