Actualité automobile en Algérie – L’ambassadeur d’Algérie en Italie a réagi à la controverse suscitée par les prix des voitures de marque Fiat commercialisées sur le marché algérien. Le groupe Stellantis a en effet lancé officiellement ses activités en Algérie, suscitant l’espoir de voir le marché automobile retrouver sa stabilité après des années de blocage. Cependant, les prix annoncés par Fiat Algérie ont déçu de nombreux consommateurs, qui ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux.
La société italienne a présenté six modèles de voitures, dont trois utilitaires et trois touristiques, destinés au marché algérien. Les prix annoncés ont été jugés excessifs par de nombreux internautes algériens, tandis que l’Association de protection et d’orientation des consommateurs a qualifié ces tarifs de « surprenants » et « inattendus ».
Face à cette controverse, l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria, a défendu les prix pratiqués par Fiat Algérie, les jugeant « raisonnables » par rapport aux prix pratiqués dans d’autres pays. Il a également indiqué que le processus de fabrication de la marque en Algérie devrait faire baisser les prix à l’avenir. En effet, les facteurs de production internes devraient rendre les véhicules plus accessibles aux citoyens. Notons que, ces propos ont valu au représentant de l’Algérie d’acerbes critiques sur les réseaux sociaux.
Touahria a également annoncé que la première voiture de marque Fiat fabriquée en Algérie serait disponible à partir de décembre prochain. Néanmoins, il a souligné que le processus de fabrication était soumis à la disponibilité des conditions de production appropriées pour accélérer le rythme de la fabrication.
Les prix appliqués par Fiat en Algérie choquent
Il est à signaler que, pour acquérir une voiture de type Fiat 500 en Algérie, il faudrait débourser la bagatelle somme de 2.635.000 dinars. Pour les autres modèles, il faudrait compter pas moins de 3.000.000 dinars. Voici les prix de tous les modèles commercialisés par la firme italienne en sol algérien :
La polémique autour des prix des voitures Fiat commercialisées en Algérie est symptomatique des défis auxquels est confronté le marché automobile du pays. Depuis plusieurs années, les importations de voitures ont été limitées dans le cadre d’une politique de substitution aux importations visant à encourager la production locale. Mais, cette politique a été critiquée pour son inefficacité à stimuler la production locale et pour son impact sur les consommateurs algériens qui se retrouvent face à des prix élevés pour des voitures souvent de qualité médiocre.
Le lancement de l’usine Fiat à Oran est donc un événement important pour l’Algérie, qui espère que cette installation permettra de stimuler la production locale et de réduire les prix pour les consommateurs. Cependant, il est clair que ces objectifs ne seront atteints que si les conditions de production sont optimales et si les prix pratiqués sont accessibles aux citoyens algériens.
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