Voyages et immigration – La polémique au sujet du refoulement des voyageurs algériens au niveau des aéroports du pays continue d’enfler. Le député Abdelouahab Yagoubi, qui a dénoncé cette situation à plusieurs reprises est en effet revenu une nouvelle fois à la charge.
Depuis quelques jours, les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux au sujet de voyageurs qui ont dû rebrousser chemin à l’aéroport pour diverses raisons. Le député Abdelouahab Yagoubi, représentant de la communauté national en France, a notamment dénoncé cette situation à plusieurs reprises.
Dans une publication sur sa page Facebook officielle au début de cette semaine, le même élu a ainsi cité le cas de passagers empêchés d’embarquer dans plusieurs aéroports du pays. Les personnes concernées auraient été empêchées de voyager « au motif fallacieux qu'[elles] seraient refoulées lors de leurs arrivée sur le territoire français si [elles] ne sont pas vaccin[ées] », a affirmé M.Yagoubi.
Avant-hier mardi, le même député, qui a voyagé lundi 27 décembre sur la ligne Alger-Paris a affirmé que de nombreux voyageurs ont été refoulés de l’aéroport international Houari Boumediène « pour des motifs infondés ». « De nombreux citoyens se sont vu refuser l’embarquement sous de faux prétextes, par exemple du manque de la troisième dose (exigée par la France), et d’autres arguments infondés. », a-t-il détaillé.
Refoulement des voyageurs algériens : la polémique continue d’enfler
Dans ce contexte, la polémique concernant le refoulement des voyageurs algériens au niveau des aéroports continue d’enfler. Le même député précédemment mentionné est en effet revenu à la charge une nouvelle fois, hier mercredi sur cette question. « Imposer la vaccination en prétextant que ce sont les conditions du pays d’accueil ne repose sur aucun fondement juridique. C’est un abus administratif » s’est-il indigné.
Le même élu a d’ailleurs rappelé que les autorités françaises n’exigent pas la vaccination aux voyageurs algériens, qui peuvent se rendre dans l’Hexagone avec un test de dépistage négatif réalisé moins de 48 heures avant la date de leur voyage. M.Yagoubi, qui appelle à la nécessité de respecter l’article 49 de la constitution relatif à la liberté de circulation des citoyens, enjoint ainsi à « ceux qui violent la loi, la constitution et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie » de « cesser d’imposer des mesures arbitraires et [de] retirer les décisions infondées »
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