Voyages et immigration – Le ministère des affaires étrangères a été saisi au sujet de la réouverture totale des frontières de l’Algérie, a annoncé ce jeudi le député Abdelouahab Yagoubi.
L’ouverture partielle de l’espace aérien de l’Algérie, en date du 1er juin dernier ne satisfait toujours pas la diaspora. En effet, malgré l’augmentation du nombre de dessertes le 28 août dernier, le nombre de pays reste encore très restreint. Les algériens résidant notamment au Canada, aux États-Unis ou dans les pays du Golfe doivent faire escale dans l’un des pays concernés par l’ouverture partielle des frontières algériennes pour pouvoir entrer sur le territoire national. Les pays concernés sont, pour rappel, la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, la Tunisie, la Turquie et la Russie.
En plus du nombre restreint de destination, les prix sont également très élevés chez les différentes compagnies. L’augmentation de l’offre n’a pour ainsi dire eu aucun impact significatif sur les tarifs. Les voyageurs doivent dépenser en moyenne 500 euros pour un aller simple au cours du mois d’octobre depuis la France, qui reste le pays le plus desservi.
Réouverture totale des frontières en Algérie : un député précise
Dans ce sens, le député de l’immigration Abdelouahab Yagoubi s’est de nouveau exprimé au sujet de la réouverture totale des frontières de l’Algérie. Une réunion a eu lieu hier mercredi au siège du Ministère des affaires étrangères, a annoncé le même député, qui représente la communauté nationale dans la zone France-Nord. « Nous avons abordé au cours de cette réunion le dossier principal relatif à la fermeture des frontières et les grandes difficultés qu’éprouve notre communauté à l’étranger à se déplacer », a-t-il écrit dans une publication sur sa page Facebook officielle. La même réunion a également été l’occasion de discuter de «la situation de la diaspora algérienne au Maroc et les moyens de faciliter son retour en Algérie », a-t-il précisé.
Abdelouahab Yagoubi a d’ailleurs estimé que cette question devrait être réglée très prochainement. « Soyez optimistes quant au règlement de ces questions », a-t-il dit. « Les responsables du MAE ont partagé le même constat concernant la situation actuelle. Il est anormal que les autres pays soient ouverts et pas l’Algérie », a-t-il par ailleurs ajouté, ce jeudi 30 septembre dans un entretien accordé au média spécialisé Visa Algérie.
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