Actualités – Un vol de la compagnie marocaine Royal Air Maroc a été fortement perturbé après qu’une passagère a giflé le pilote, entraînant le refus de ce dernier d’opérer le vol. Les détails de cet incident ont été partagés par un voyageur sur la plateforme X (anciennement Twitter).
Le vol, qui avait pour itinéraire le départ du Nigéria vers le Royaume-Uni, avec une escale à l’aéroport de Marrakech au Maroc, a été sérieusement impacté par le comportement agressif d’une passagère nigériane à bord.
L’appareil de la Royal Air Maroc, devant initialement décoller de Marrakech vers le Nigéria, a subi des retards dus au comportement tumultueux de la passagère envers l’équipage.
La passagère avait à son bord un sac de 20 kg et insistait pour le conserver en cabine, même si la politique de la compagnie n’autorise qu’un bagage à main de 10 kg, dont la somme des trois dimensions ne dépasse pas 115 cm.
Le personnel de bord a suggéré d’enregistrer le bagage en soute, mais la passagère a catégoriquement refusé, déclenchant une dispute. Selon le témoignage d’un autre passager qui devait prendre le vol retour, posté sur X le 13 novembre, « elle a même giflé le commandant de bord de la Royal Air Maroc« .
« Alors que je m’apprêtais à quitter le Nigeria pour me rendre au Royaume-Uni, une femme nigériane a giflé le pilote de Royal Air Maroc », a-t-il partagé. À la suite de cet incident, le pilote a refusé d’assurer le vol de Casablanca vers le Nigeria, entraînant un retard important pour le vol retour.
« L’avion devait atterrir au Nigéria à quatre heures du matin pour repartir vers Casablanca à 6 heures. Mais nous avons attendu jusqu’à 10 heures du matin avant que l’avion n’arrive », a expliqué le passager.
Ce retard a eu pour conséquence que le passager a raté son vol d’escale de Casablanca vers le Royaume-Uni. « Les hôtesses de l’air nous ont annoncé que le pilote avait refusé d’assurer le vol et que la compagnie a dû faire appel à un autre pilote, d’où ce retard ».
Interrogé sur l’arrestation de la passagère qui a giflé le pilote, le passager a confirmé que « oui, elle a été arrêtée », mais cela n’a pas permis de remédier à la situation du vol manqué. Cet incident souligne les défis auxquels les compagnies aériennes peuvent être confrontées en matière de sécurité et de gestion des passagers difficiles.
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