Voyages et immigration – Une catégorie d’algériens se trouve parmi les premiers bénéficiaires des titres de séjour en France. Il s’agit des personnes sollicitant ce document pour des raisons médicales, selon des chiffres publiés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
Les autorités françaises avaient annoncé il y a quelques semaines un nouveau durcissement des conditions d’immigration et de séjour en France pour les algériens. Le nombre de visas accordés aux ressortissants de ce pays d’Afrique du Nord a ainsi été réduit de 50%.
Selon Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, cette décision a été prise dans le but de pousser l’Algérie à coopérer davantage pour le renvoi de ses ressortissants indésirables en France. « Tant que vous ne reprendrez pas vos ressortissants, nous n’accepteront pas vos ressortissants », avait déclaré pour sa part Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur.
Outre les restrictions sur les visas, le gouvernement français a également décidé de mettre un tour de vis pour les demandes de titres de séjour. Les restrictions sur ce volet touchent en premier lieu les auteurs d’actes de terrorisme, les trafiquants de drogue, les auteurs de violences conjugales ou de violence contre les forces de l’ordre…etc.
Titres de séjour en France : les algériens premiers bénéficiaires
Pourtant, une catégorie d’algériens reste parmi les premiers bénéficiaires des titres de séjour en France. Il s’agit des personnes sollicitant ce document pour des raisons médicales. Selon l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), 26.000 personnes ont en effet demandé des titres de séjour pour des soins en France.
Sur ce chiffre 10,4% étaient des algériens. Ceux-ci arrivent ainsi en tête des bénéficiaires de ce type de document, devant les ressortissants de la Côte d’Ivoire et du Congo. Notons que pour obtenir un titre de séjour pour soins en France, le demandeur doit être soit exposé à un risque exceptionnel sur sa santé, soit dans l’impossibilité de recevoir les soins qu’il requiert dans son pays d’origine. Selon l’OFII, 16.000 personnes ont ainsi reçu un avis favorable de ses médecins pour une admission au séjour en France. Néanmoins, il ne s’agit pas là d’une garantie de délivrance effective de ce document, qui reste soumise à l’appréciation du préfet de la région où réside le demandeur.
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