Actualités – Récemment, une nouvelle émanant du continent africain a attiré l’attention : les Algériens n’ont plus besoin de visa pour visiter un pays. Ce pays en question est le Kenya. À la suite de l’Angola, le Kenya a décidé de supprimer l’obligation du visa pour tous les visiteurs africains, soulignant ainsi son désir d’établir des liens plus étroits avec d’autres nations du continent.
Cette décision émane de la volonté du président kényan, William Ruto, de renforcer les échanges commerciaux et économiques avec les autres pays africains. Dans un discours relayé par la presse locale, le président a annoncé : « D’ici à la fin de l’année 2023, aucun Africain n’aura besoin de visa pour entrer au Kenya. Le temps est venu pour favoriser les échanges commerciaux entre nous ».
Le processus de suppression de cette exigence de visa est déjà en cours. En janvier dernier, le Kenya a conclu un accord avec l’Érythrée pour abolir définitivement cette formalité. En juillet 2023, le Kenya a élargi cette liste en incluant les Comores et le Sénégal.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des progrès continus de l’Union africaine en matière de facilitation des voyages sans visa à travers le continent. Depuis 2022, les Seychelles, la Gambie, le Bénin, et plus récemment l’Angola, ont déjà ouvert leurs portes aux ressortissants africains sans exiger de visa.
La politique d’exemption de visa du Kenya envers les Algériens s’inscrit dans une dynamique plus large d’ouverture et de collaboration au sein du continent africain. Les échanges interafricains, tant sur le plan commercial qu’économique, deviennent ainsi plus fluides et accessibles.
Cette tendance croissante à la suppression des exigences de visa à l’intérieur de l’Afrique favorise la connectivité et renforce les liens entre les nations. En mettant en place des politiques d’ouverture, les pays africains encouragent la mobilité des individus et des idées, contribuant ainsi au développement économique et social du continent.
Dans cet élan d’ouverture et de coopération, de plus en plus de nations africaines suivent l’exemple du Kenya et de l’Angola, ouvrant leurs frontières et simplifiant les procédures de voyage pour les Africains. Cette tendance positive laisse entrevoir un avenir où la libre circulation au sein de l’Afrique devient une réalité concrète, favorisant ainsi le développement collectif du continent.
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