Immigration – Algérie visas et voyages – Les vacances estivales sont souvent synonymes de moments de détente, de découverte et de partage en famille. Pourtant, ces dernières années, une ombre sombre plane sur les vacances en Algérie pour de nombreux membres de la diaspora algérienne vivant en France. Critiqués, stigmatisés et accusés de comportements irrespectueux pendant leurs vacances, un Algérien de France a poussé un coup de gueule retentissant pour dénoncer ces préjugés tenaces.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, cet Algérien de France exprime sa frustration face aux critiques incessantes auxquelles font face les membres de la diaspora lors de leurs séjours en Algérie. L’une des accusations qu’il soulève concerne la nourriture. « Certaines personnes clashent les émigrés, chaque été. C’est le cas d’un jeune homme qui a récemment affirmé que les émigrés, en arrivant en Algérie, s’attaquent à la Garantita. Moi-même, je la mange en France et en France, il est où le problème ? », s’interroge-t-il avec un mélange d’exaspération et d’ironie.
Le débat ne s’arrête pas là. Un autre préjugé qu’il combat vigoureusement concerne les pratiques éducatives. Il rapporte les propos choquants d’une personne affirmant que les émigrés reviennent en Algérie pour « enfin frapper leurs enfants, vu que c’est interdit en France ». Son indignation est palpable : « Es-tu un être humain ? », s’exclame-t-il, soulignant ainsi la déshumanisation véhiculée par de telles idées préconçues.
Parmi les accusations qui suscitent son courroux, la pollution figure en bonne place. Il réfute avec véhémence l’idée que les émigrés jettent des déchets par la fenêtre de leur voiture ou polluent les plages. Il souligne au contraire que la problématique de la pollution n’est pas spécifique à la diaspora et que des comportements similaires peuvent être observés partout dans le monde. En parallèle, il évoque le contraste frappant entre les vêtements considérés comme « osés » en Algérie et ceux portés en Europe.
Par ailleurs, l’Algérien de France tient à rappeler les actions positives entreprises par les membres de la diaspora en faveur de leur pays d’origine, lors de la pandémie de la Covid-19. Malgré les difficultés, beaucoup d’entre eux se sont mobilisés pour apporter une aide précieuse aux Algériens, sauvant ainsi des vies et montrant leur attachement profond à leur terre natale. Il mentionne également la générosité financière de la diaspora envers les associations locales et leur engagement pour soutenir leurs compatriotes.
@dnalgerie
Algériens de France, vacances : un appel important lancé
Un appel vibrant émane d’un autre membre de la diaspora algérienne, portant à l’attention des préjugés tenaces et des jugements précipités qui parfois entourent les Algériens de France.
À travers une vidéo diffusée sur la plateforme TikTok, cet individu s’est empressé de rappeler que les Algériens vivant en France restent profondément enracinés dans leur patrie d’origine, l’Algérie. La réaction découle d’une série de vidéos où des émigrés étaient la cible d’attaques gratuites. Plutôt que d’encourager de telles attitudes, il plaide pour la solidarité envers ces membres de la diaspora qui constituent une part intrinsèque de la communauté algérienne.
Dans sa vidéo, il écrit de manière poignante : « Les Algériens de France sont les enfants de l’Algérie. Ce ne sont pas des juifs. » Cette phrase résonne avec une détermination inébranlable à affirmer que le fait d’avoir quitté le sol algérien ne diminue en rien l’amour qu’ils éprouvent pour leur pays natal. Cela fait écho aux sentiments profonds qui animent de nombreux émigrés, ceux-là même qui demeurent fidèles à leur héritage malgré la distance géographique.
Ce membre de la diaspora algérienne s’applique également à rectifier des stéréotypes tenaces en relation avec les Algériens vivant en France. Il fait valoir de manière convaincante que la majeure partie de cette population est composée de travailleurs assidus et dévoués. En opposition à l’idée fausse voulant que les Algériens de France apportent invariablement des produits de mauvaise qualité lors de leurs retours en Algérie, il explique que certains d’entre eux, pour faire face aux contraintes économiques auxquelles ils sont confrontés en France, sont contraints de revendre des objets achetés dans leur pays d’accueil en Algérie. Cette pratique marginale est en réalité un moyen de composer avec les difficultés financières quotidiennes auxquelles certains émigrés font face.
En outre, ce jeune homme souligne que nombre de membres de la diaspora font face à des loyers exorbitants, parfois atteignant jusqu’à 1000 euros. Cette réalité économique complexe peut pousser certains émigrés à chercher des solutions ingénieuses pour assurer leur subsistance et celle de leurs familles en Algérie.
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