Immigration – Algérie visas et voyages – Pour les Algériens voyageant depuis la France, de nouvelles contrariétés se profilent de plus en plus à l’horizon, avec une incertitude persistante concernant la mise en place d’une taxe sur les billets d’avion.
Le ministère de l’Économie, basé à Bercy, n’a jamais confirmé l’introduction d’une taxe sur les billets d’avion, et à l’heure actuelle, il n’a pas non plus confirmé son abandon, selon un porte-parole du ministère de l’Économie cité par l’Agence France-Presse (AFP).
Mardi soir, les ministères de l’Économie et des Transports ont également déclaré à l’AFP qu’ils ne confirmaient pas l’abandon de cette taxe supplémentaire sur les billets d’avion, en réaction aux informations parues dans le journal « Les Echos ». Selon ces informations, le gouvernement avait initialement envisagé cette taxe pour financer le développement du réseau ferroviaire, mais il aurait finalement renoncé à ce projet. L’exécutif aurait pris cette décision en considérant que le secteur aérien serait déjà mis à contribution par le biais de la taxe sur les concessions aéroportuaires, comme le rapporte « Les Echos ».
Le porte-parole du ministère de l’Économie a déclaré à l’AFP : « Bercy, qui n’a jamais confirmé une taxe sur les billets d’avion, ne confirme pas non plus l’abandon d’une taxe sur les billets d’avion ». Le ministère des Transports, de son côté, s’est montré évasif en déclarant : « Je ne confirme rien ».
Selon « Les Echos », les tout derniers ajustements relatifs au projet de loi de finances pour 2024 ont sonné l’alarme pour cette taxe sur les billets d’avion. Un informateur proche du dossier a expliqué au journal qu’il fallait éviter de pénaliser doublement le secteur aérien, tandis que Bercy prépare en parallèle une autre série de mesures fiscales qui touchera le transport aérien français.
D’après les informations de « Les Echos », les critères actuellement envisagés par Bercy semblent viser principalement les quatre principales plateformes régionales, à savoir les aéroports de Lyon, Marseille, Nice et Toulouse, ainsi que les aéroports parisiens d’ADP. Il est prévu que la taxe sur les aéroports soit ensuite répercutée sur les compagnies aériennes, ce qui pourrait inévitablement se traduire par une augmentation des prix des billets d’avion.
Cette hausse probable des tarifs des billets d’avion pourrait ainsi avoir un impact négatif sur les voyages des Algériens résidant en France. Ils devront peut-être faire face à des coûts de voyage plus élevés, ce qui rendra leurs déplacements plus onéreux et potentiellement moins accessibles. La situation demeure incertaine, et les Algériens voyageant depuis la France devront continuer à surveiller de près l’évolution de cette question fiscale qui les concerne directement.
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