Accusée de dénigrer les Algériens de France, Bouchra Okbi sévèrement taclée (Vidéo)

Algériens France Bouchra Okbi

Immigration – Algérie visas et voyages  Une actrice algérienne s’est retrouvée au cœur d’une controverse après avoir partagé son point de vue sur les conditions de vie en Algérie et à l’étranger. Suite à ses déclarations, des Algériens de France ont exprimé leur mécontentement et ont réagi vivement, accusant Bouchra Okbi de dénigrer leur communauté.

Dans une déclaration qui a suscité des réactions enflammées, Bouchra Okbi a comparé les conditions de vie en Algérie et à l’étranger. « En Algérie, on est habitués aux maisons spacieuses, bien qu’on soit locataires. On est à l’aise », a-t-elle déclaré d’emblée. Elle a ensuite expliqué qu’elle n’a pas encore trouvé de pays qui l’inciterait à s’y installer, y compris des destinations réputées comme Dubai, la Turquie ou même l’Europe. Ses commentaires semblaient porter un jugement sur les difficultés supposées de la vie à l’étranger, en contraste avec ce qu’elle percevait comme des avantages en Algérie.

L’actrice a également évoqué le soutien social en Algérie en disant : « En Algérie, si t’as un problème tu trouveras des voisins, des amis…etc, ailleurs s’il te manque un centime tu te retrouveras bloqué. » Ces commentaires ont été perçus par certains comme une généralisation négative de la vie à l’étranger, mettant en avant une vision biaisée de la réalité des expatriés algériens.

Ainsi, de nombreux Algériens de France n’ont pas tardé à réagir avec frustration et indignation. Ils ont critiqué les déclarations de l’actrice en soulignant que ses propos semblaient peindre tous les Algériens vivant à l’étranger comme étant dans une situation précaire. « On n’est pas tous en galère, Madame. Il ne faudrait pas mettre tout le monde dans le même panier », a réagi un internaute, allant jusqu’à publier une vidéo pour répondre directement à l’actrice. Une autre jeune fille a commenté en disant : « C’est vrai que certains souffrent le martyr, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. »

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Algériens de France : Bouchra Okbi n’a pas vraiment tort

La situation économique précaire qui préoccupe de nombreux membres de la diaspora algérienne est exacerbée par une hausse vertigineuse des prix à la pompe. Ce qui était autrefois une dépense banale est devenu insupportable, suscitant frustration et détresse parmi les Algériens de France, confrontés à une réalité économique de plus en plus difficile à gérer.

La montée des prix des carburants, avec une augmentation de 10 à 15 centimes d’euro par litre pour divers types de carburants depuis le début de l’été, est devenue une source de stress pour les automobilistes de la communauté algérienne en France. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, et les répercussions sur le budget des ménages sont palpables. Pour certains, les prix à la pompe ne reflètent plus seulement une augmentation des coûts, mais symbolisent une indécence économique.

Un témoignage poignant provient d’un conducteur algérien de scooter en région parisienne, qui exprime sa frustration en déclarant : « Ce n’est plus les prix de l’essence, ce sont ceux de l’indécence. » Ces mots résument le sentiment généralisé parmi les automobilistes et conducteurs de deux-roues qui subissent l’impact financier croissant des prix à la pompe.

En observant les tarifs actuels, on constate que le prix du gazole a augmenté d’environ 3 centimes par litre la semaine précédente, atteignant une moyenne de 1,8346 euro en France. Le sans-plomb 95-E10 a également grimpé à près de 1,90 euro le litre en moyenne, ce qui représente une hausse d’environ 10 centimes depuis le début de juillet. Cette flambée des prix exerce une pression de plus en plus forte sur le budget des automobilistes, les obligeant à réduire leurs dépenses ailleurs.

Un conducteur interrogé par DNAlgérie a expliqué l’impact direct de cette hausse sur son porte-monnaie : « Il y a six mois, lorsque j’ai acheté mon véhicule, le plein me coûtait environ 45 euros. Maintenant, je suis à 70, voire 75 euros. » Un autre automobiliste ajoute : « Je fais environ un plein par semaine. Le coût dépasse maintenant systématiquement les 100 euros, ce qui signifie que je dépense entre 200 et 300 euros par mois, selon ma conduite. »

Une voix féminine s’ajoute aux témoignages, soulignant l’ampleur de la situation : « J’utilise ma voiture presque tous les jours pour le travail, et le coût, je ne vous le cache pas, est exorbitant. Je dépense plus pour le carburant que pour la nourriture. » Cette confession soulève une question alarmante concernant la qualité de vie et les priorités financières de ces Algériens établis en France.

Dans un contexte où les dépenses s’accumulent et où le coût de la vie semble s’alourdir, les membres de la diaspora algérienne en France font face à des défis financiers majeurs. Les prix élevés à la pompe renforcent les inquiétudes économiques déjà présentes, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des finances et d’une adaptation à des temps difficiles.

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